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In Maine-et-Loire, the Menthe-Pastille liqueur from Maison Giffard shines as an intangible cultural heritage

Le temps est maussade dans le Maine-et-Loire mais près d’Avrillé, chemin du Bocage, au siège de Giffard, liquoriste et siropier d’élite depuis 1885, le soleil brille. Les savoirs et savoir-faire des liqueurs en viennent d’être inscrits à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel, la transmission de l’entreprise à la cinquième génération familiale bat son plein, le projet d’agrandissement aussi et la Menthe-Pastille, fleuron de la Maison. produit, a de plus en plus de fans.

« Cette inscription est une belle reconnaissance », affirme Édith Giffard, qui, avec son frère Bruno, a confié, en 2024, la direction générale à son fils Pierre et à sa nièce Émilie. Elle valorise nos métiers qui contribuent au rayonnement de la gastronomie française. »

Dans le Maine-et-Loire, il couronne le travail accompli depuis le XIXe siècle par Giffard mais aussi par Cointreau (Angers) et Combier (Saumur), dont le chef, Franck Choisne, président du syndicat national des fabricants de liqueurs, a défendu le dossier de candidature. .

Chez Giffard, la Menthe-Pastille, liqueur digestive devenue boisson festive, emblème de la maison, créée par le fondateur Émile Giffard en 1885, illustre à merveille ce savoir-faire artisanal. Sa recette est un secret de famille gardé comme un trésor. « Mon frère et moi l’avons reçu en héritage », raconte Édith Giffard. Nous ne l’avons livré que récemment à nos enfants. » Jusque-là, tous deux s’isolaient tard dans la soirée, après avoir fermé, à l’abri des regards, pour produire la base de la liqueur.

Inutile d’insister, nous n’en saurons pas plus. Sauf que Mint Pastille est le résultat de la distillation à la vapeur d’eau d’une menthe poivrée rare « intense et rafraîchissante » : la plante Mitcham, obtenue en Angleterre au XVIIème siècle. Mais depuis 2013, les Giffard, soutenus par les agriculteurs locaux et soutenus par l’Institut Technique Interprofessionnel des Plantes de Chemillé-en-Anjou, ont réussi à l’acclimater et à le multiplier en Anjou pour produire un élixir désormais 100 % français.

« La Menthe-Pastille représente 10 % de nos ventes »

« La Menthe-Pastille représente 10 % de nos ventes, confie Edith Giffard. C’est un goût tendance ! » Il brille en tête d’une carte de 60 liqueurs (répertoriées dans 90 pays) et 90 sirops. Un succès qui a permis la croissance de l’entreprise (47 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023).

« Quand nous avons repris la direction, avec Bruno, en 1992, elle comptait 18 salariés. Aujourd’hui, nous sommes 140. Nous avons construit un nouveau site de production, à Saint-Léger-des-Bois, de 17 000 m2 de locaux. »

Les fondamentaux sont non négociables : respect du produit (75% d’approvisionnements français dont 50% angevins), de l’environnement (panneaux solaires et géothermie, packaging éco-conçus, valorisation des biodéchets) et des tendances (sirops bio, portés par les Marque Bigallet, liqueurs sans alcool).

À Émilie et Pierre Giffard de poursuivre sur cette lancée. Leurs parents ont créé un comité de soutien. Une charte familiale fixe les règles du jeu. Un cocktail astucieux dont Giffard maîtrise les ingrédients. Et gardez-le secret.

 
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