Présent en conférence de presse aujourd’hui à Marcoussis, le deuxième ligne Thibaud Flament a rassuré sur son état de santé. Il attend également avec confiance le prochain choc contre les All Blacks, samedi soir au Stade de France.
Sa sortie du terrain le week-end dernier peu avant la demi-heure avait des raisons de s’inquiéter. Malgré le ciel sombre d’un début de semaine marqué par les forfaits d’Attissogbe, Penaud, Atonio et Crosle deuxième ligne du XV de France devrait bien tenir sa place face aux All Blacks. Après l’entraînement de mardi, le Toulousain s’est présenté devant les médias et a tenu un discours rassurant sur sa condition physique. “J’ai pris un genou à la crête iliaque (contre le Japon, NDLR). Ça faisait très mal. J’y ai fait beaucoup de soin, je me suis entraîné et ça se passe bien.
Sauf retournement de situation, Flament sera bien placé pour défier les hommes en noir au sommet d’une tournée automnale parfaitement débutée contre le Japon (52-12). Déjà présent lors des deux victoires françaises contre les Néo-Zélandais lors du premier mandat de Fabien Galthié, le deuxième ligne est revenu sur son expérience face aux Noirs. « C’était deux matches différents : le premier était la construction de ce groupe, une étape. La deuxième fois, c’était un match à fort enjeu pour la Coupe du Monde. C’est plus facile de bâtir sur les victoires : cela renforce les plans de jeu qu’on met en place, les choix qu’on fait.
Pas satisfait de notre performance en mêlée contre le Japon
Perfectionniste, Flament a admis que le match contre le Japon n’avait pas été parfait malgré le score élevé et les huit essais inscrits. Le travail de cette semaine s’est concentré sur un domaine précis en préparation de l’affrontement. « Nous n’étions pas satisfaits de notre performance en mêlée contre le Japon. Nous nous sommes donc concentrés là-dessus cette semaine avant les All Blacks. Nous ne les craignons pas parce que nous avons les armes pour rivaliser avec eux.»
Si Flament est confiant dans les chances de succès de son équipe face aux Blacks, vainqueurs en Angleterre et en Irlande, il n’en est pas moins admiratif pour Scott Barrett, son homologue aux 78 sélections avec la fougère : « C’est l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste. C’est aussi un très bon leader. Il est souvent au bord des erreurs mais c’est une force. Ce sera à nous de le faire douter. Avec un pack d’attaquants fragilisé par l’absence du capitaine Sam Cane, le rôle du frère de Beauden et Jordie sera d’autant plus crucial pour les Néo-Zélandais, qui rêvent de battre l’équipe de France pour la première fois depuis 2018.
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