Par
Amandine Vachez
Publié le
12 novembre 2024 à 14h00
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C’est une belle façon de perpétuer ce moment qui a été fort dans toute la France. Quelques semaines après la clôture des JO de Paris 2024, deux lampes qui portaient les flammes, olympique et paralympiquesont exposé dans le Norddans un lieu hautement symbolique.
Lampes de mineur… à Lewarde
C’est à Lewarde, au Centre Historique Minier plus précisément, que les lampes seront exposées, à partir du mercredi 13 novembre 2024 et jusqu’au 4 mai 2025. Cela fait partie de l’exposition « L’exploitation minière, c’est du sport ! », labellisée Olympiade culturelle.
Ce « musée de la mine », qui fête cette année ses 40 ans, a en effet acquis ce duo de lampes, qui permettaient à la flamme de rester allumée en permanence, lors de leur long parcours avant les essais. Un choix fait, « afin de montrer au public que les innovations et le savoir-faire de la mine ont aussi d’autres usages prestigieux », explique l’établissement.
Parce qu’il faut le rappeler, ces lampes sont lampes de mineurs. « Depuis les premiers relais olympiques en 1936, la flamme a souvent été transportée par voie aérienne ou maritime. Ces conditions de transport nécessitent une protection contre les chocs, les secousses, le sel, l’humidité ou le vent, et la lampe de sécurité s’est rapidement imposée comme une alliée fiable du feu olympique», rapporte le CHM.
« Conçu pour résister aux conditions extrêmes du fondces lampes permettent de transporter et de maintenir allumée la flamme olympique entre les relais, sous la surveillance des gardiens de la flamme. »
« L’utilisation de ces lampes lors de ces événements internationaux est un bel hommage aux technologies déployées dans les mines. »
“C’est du sport !” »
Les objets, qui appartiennent déjà à l’Histoire, ont été conçus en Angleterre par le Société de lampes de protection. Ornés des logos des jeux de Paris 2024, ils trouvent naturellement leur place dans cette exposition documentée, qui invite le public à « découvrir la place du sport dans le bassin minier. »
Pour rappel, « dès le XIXème siècle, les sociétés minières construisaient des équipements et favorisaient le développement de clubs, pour encadrer le temps libre des mineurs et des mineurs ».
de leur famille tout en leur proposant des activités sportives », explique le centre. Pour en savoir plus, il faut s’y rendre, pour (re)découvrir ce patrimoine unique et encore bien vivant dans les esprits.
A noter que les lampes, que vous avez pu apercevoir lors de leur passage chez nous, début juillet pour la flamme olympique et fin août pour les Jeux paralympiques, sont présentées dans un vitrine prêtée par le Louvre-Lenstandis que des travaux sont en cours à la Galerie du Temps.
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