En Suisse, une naissance sur trois en moyenne se fait par césarienne. En France, c’est une naissance sur cinq. Comment expliquer ce taux suisse si élevé ? Point J a interrogé de nombreuses mamans et le docteur Caroline Daelemans.
« De nombreux facteurs contribuent à cette culture de la césarienne : les croyances des femmes et leur anxiété naturelle liée à l’accouchement, les soignants et la pression médico-légale. Et enfin, il y a aussi des critères financiers de rentabilité qui interviennent», explique le médecin assistant en obstétrique et responsable des salles d’accouchement aux Hôpitaux universitaires de Genève.
Nous pouvons voir les choses de manière positive ou négative. Ma philosophie est de partir du principe que la mère et son bébé sont équipés pour la naissance
Toutefois, pratiquer une césarienne n’est pas sans risque pour les mamans. Lors de toute intervention chirurgicale, des complications sont possibles : hémorragie, infection, embolie pulmonaire et pour la grossesse suivante, l’insertion du placenta peut être compliquée.
Quelles situations nécessitent réellement une césarienne ? Comment expliquer les fortes variations entre hôpitaux et cantons ? Comment sensibiliser les soignants et les futurs parents ?
Joëlle Cachin et l’équipe du Point J
suisse
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