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une restauratrice du Nord menace de diffuser les visages de ses clients voleurs

Ce restaurateur du Nord est en colère. Patronne de la Brasserie du Boulonnais à Cambrai, Béatrice Laurent a été braquée par des clients dimanche soir. Les casseurs ont dîné chez elle et ont quitté le restaurant sans payer, dénonce-t-elle sur Facebook, menaçant de publier les visages des casseurs.

« Ce soir, quatre personnes sont sorties fumer », a-t-elle écrit. Ils ont mangé, consommé et il ne restait plus personne. Ils sont partis sans payer. » Soutenue par sa publication, la captation d’une image de vidéosurveillance montre les clients. Leur visage est couvert d’un emoji. Mais le restaurateur prévient : « Merci de payer l’addition sinon votre visage sera diffusé et une plainte sera déposée. »

Selon le récit de Béatrice à Bleu, assis devant des caméras de surveillance installées il y a moins d’un an, ces quatre jeunes clients ont bu ce soir-là pour 150 euros. « Ils prenaient des apéritifs, des viandes plus chères, des steaks, du vin (…) Ils se sont amusés. Je n’aurais jamais pensé qu’ils seraient partis sans payer”, a-t-elle déclaré sur RMC. Ils allaient et venaient pour fumer dehors.

Le groupe semble à l’aise. « Personne ne les connaissait et ils parlaient au patron en termes familiers ! », s’interroge la serveuse de l’établissement à La Voix du Nord avec surprise. « L’ironie, c’est qu’ils avaient des réservations ! Que ce soit sous un faux nom, je ne sais pas. Mais il faut être effronté ! », ajoute Béatrice Laurent. Leur repas terminé, le petit groupe ne revient pas de la pause cigarette.

Au micro de France Bleu, le propriétaire des lieux précise : “Je leur donne trois jours pour venir payer avant d’aller porter plainte”. Selon le commerçant, les menaces sur les réseaux sociaux pourraient fonctionner : lors d’un premier “restauration” panier », la femme d’un client s’est présentée pour régler la dette.

« S’ils reviennent pour payer, je ne donne pas suite. Et puis je demanderai pourquoi ils ont fait ça”, imagine la Cambrésienne qui déplore : “On travaille comme des fous. Nous ne méritons pas cela.

 
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