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Pourquoi tous les élèves du Lot ont-ils été confinés dans leurs cours ce matin pendant une demi-heure ?

« L’exercice d’attaque-intrusion, qui a concerné toutes les écoles du Lot, de la maternelle au lycée, s’est bien déroulé. Autour des écoles, vu de l’extérieur, on entendait voler des mouches», constate avec satisfaction Frédéric Roure, directeur de cabinet du préfet. Ce mardi matin, il a coordonné le centre opérationnel départemental de Cahors, en présence du chef des équipes mobiles de sécurité du rectorat, d’un représentant des services académiques du Lot, de la police, de la gendarmerie et d’un délégué militaire départemental. , en concertation avec DASEN du Lot.

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Si tous les directeurs et chefs d’établissement ont dû confiner leurs élèves, seuls 9 d’entre eux ont eu droit à un contrôle plus approfondi, afin de vérifier la bonne mise en œuvre des mesures de sécurité. Il s’agissait des lycées Clément-Marot et Gambetta à Cahors, Champollion à Figeac, du collège Orlinde à Bretenoux, des lycées de Figeac (Chapou), Marcilhac-sur-Célé, Saint-Cirgues, Saint-Sulpice et Latronquière. .

« rideaux mal tirés, portes d’accès aux cantines laissées ouvertes… »

« Tout a été concluant sur place. Les bons réflexes opérationnels face à un risque d’agresseurs ont été bien mis en œuvre par tous, y compris les élèves, assure Frédéric Roure qui constate que « la chaîne d’alerte a été parfaitement prise en compte par les responsables de l’école. Il y a bien sûr quelques aménagements comme des rideaux mal tirés, des portes d’accès aux cantines laissées ouvertes… ».

Alors qu’un retour d’expérience sera donné aux équipes dans les prochains jours, Frédéric Roure et le préfet du Lot s’efforceront de rencontrer les communes, le conseil départemental et le conseil régional pour favoriser la fluidité et l’homogénéité de l’alerte. « En effet, poursuit-il, ce que l’on observe, ce sont des disparités dans le déclenchement des moyens d’alerte. A l’intérieur de certains établissements il peut y avoir un message vocal d’alerte intrusion, dans d’autres une sirène ou une simple sonnerie, et plus artisanal encore, un directeur qui doit déclencher lui-même l’alarme.

Enfin, lors de l’exercice, quelques établissements ne donnaient plus signe de vie, plongeant dans l’incertitude les acteurs du centre opérationnel départemental… Il faudra donc réfléchir à un protocole et des moyens de communication avec les chefs d’établissement.

 
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