DÉCRYPTION – Si de nombreux acheteurs se détournent lorsqu’on leur propose de les visiter, certains ne jurent que par les passoires thermiques, les achètent et les rénovent. Ils sont convaincus qu’ils finiront par retomber sur leurs pieds.
« Si c’était à refaire, je ferais tout de la même manière. » Sonia, 64 ans, secrétaire administrative, aime aller à contre-courant et a des idées cohérentes. Elle ne jure que par les logements de classe G, la pire note énergétique qu’on puisse attribuer à un appartement ou une maison, sur les diagnostics de performance énergétique (DPE). Il faut dire que cette Auxerroise s’est démarquée à chaque fois qu’elle a abordé ce type de bien. D’abord lorsqu’elle a vendu, l’an dernier, la maison de sa mère, un pavillon construit en 1970 d’une superficie de 85 mètres carrés, avec 670 mètres carrés de jardin situé à Cézy (Yonne), à une quarantaine de kilomètres d’Auxerre. La demeure était en bon état général, « à rafraichir » selon la formule établie. Mais il présentait un handicap de taille : le maudit grade G dû au chauffage au fioul, à l’isolation insuffisante des murs et aux fenêtres peu performantes.
Lors de sa mise en vente, Sonia n’était pas trop inquiète. Et ce qui suit lui donne raison. “La maison, dit-elle, gauche…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 91% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus?
Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter
Related News :