L’hiver approche et les différentes autorités chargées de sécuriser les routes se mobilisent pour veiller au mieux à l’état des routes.
L’hiver approche sur les routes des hautes Alpes. Des représentants de la Direction interministérielle des routes de la Méditerranée (DirMed), de la préfecture, du conseil départemental des Hautes-Alpes et de Vinci Autoroutes se sont réunis ce vendredi 8 novembre dans les locaux du SDIS 05 à La Grave, pour discuter du dispositif de viabilité hivernale pour la saison 2024- Saison 2025.
Les moyens mis en place pour déneiger et sécuriser l’ensemble du réseau routier ont été particulièrement au centre des discussions. Pour les routes nationales, DirMed prévoit de déployer 120 agents dans les Hautes-Alpes.
La saison dernière, 100 000 euros ont été dépensés pour épandre 3 000 tonnes de sel sur les routes nationales du département. L’A51, gérée par Escota Vinci Autoroutes, sera bien entendu également surveillée et entretenue de près, avec un numéro vert (3605) mis à la disposition des automobilistes pour information.
Diverses obligations pour un matériel adapté
Par la voix d’Aude-Cécile Monnot, directrice de cabinet par intérim au sein de la préfecture des Hautes-Alpes, l’État rappelle l’obligation d’être équipé de pneus neige jusqu’au 3 mars 2025, ou de disposer de chaînes ou de chaussettes à mettre autour des pneus en cas de problème. urgence.
« Ils sont essentiels à la fluidité du trafic et à la prévention des accidents. Au-delà de la prévention des accidents, il faut savoir que les usagers responsables seront responsables des frais pour eux-mêmes et pour les autres usagers si la règle n’a « pas été respectée », souligne Aude-Cécile Monnot.
Un pare-brise dégivré, vérifier la pression des pneus, disposer de liquide lave-glace antigel, un gilet fluorescent, un triangle de sécurité et pouvoir monter le matériel… Toutes ces dispositions sont également fortement recommandées.
“Sans sanctions, pas d’efficacité”
S’il salue l’existence de cette règle d’équipement obligatoire ainsi que les efforts pédagogiques des services de l’Etat via la police, le vice-président chargé de la voirie du département, Marcel Cannat est catégorique.
«Malheureusement, nous devons passer par des sanctions, je suis d’accord avec l’ancien ministre Joël Giraud. Pour éviter les accidents et les barrages routiers, il faut être équipé et il faut donc des sanctions, sinon ça ne marchera pas. (. ..) Du côté du gouvernement, nous avons du mal à prendre cette décision mais nous aimerions que l’État légifère une fois pour toutes», affirme Marcel Cannat.
Pour connaître l’état des routes, Bison futé fournit quotidiennement des informations sur l’état de la chaussée classée de C1 (état normal) à C4 (impraticable). Un site et une application existent également pour connaître les conditions de circulation en temps réel.
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