qui sont les candidats déclarés pour succéder au plus jeune député de France ?

Suite à la démission de Flavien Termet (RN) pour raisons de santé, des élections législatives partielles sont organisées en décembre dans la première circonscription des Ardennes. Découvrez la liste des candidats déclarés pour cette élection.

Ce sera la deuxième fois en un an que les électeurs de la première circonscription des Ardennes choisiront leur député. Flavien Termet, lors des élections législatives anticipées de juin et juillet 2024, a annoncé sa démission en septembre pour raisons de santé.

Alors que la circonscription a échappé de peu au RN en 2022, Flavien Termet s’est largement imposé au second tour en juillet 2024 face à son adversaire, un député sortant de la majorité présidentielle.

Flavien Termet, 22 ans, était le plus jeune élu de l’Assemblée nationale. Lors de l’élection à la présidence de l’Assemblée, plusieurs élus ont refusé de lui serrer la main, alors qu’il se trouvait à la tribune, près des urnes.

Un arrêté ministériel a programmé le nouveau scrutin dans la première circonscription des Ardennes les 1er et 8 décembre. Découvrez ci-dessous les noms de ceux qui ont déjà annoncé leur candidature à ce scrutin.

Le Rassemblement national sera représenté aux prochaines élections par Jordan Duflot. Ce jeune homme de 27 ans, militant du parti de Marine Le Pen dans les Ardennes depuis trois ans, a tenu samedi 2 novembre un premier meeting public à Thin-le-Moutier, en présence des députés Laurent Jacobelli et Julien Odoul.

« Je souhaite pouvoir défendre les Ardennes. Défendre le pouvoir d’achat des Ardennes, la ruralité, l’éducation et nos services publics et défendre enfin la sécurité de tous nos compatriotes »nous dit le candidat. “Flavien Termet a fait un excellent travail durant ces trois mois, nous allons poursuivre son travail et marquer notre engagement.”

Lionel Vuibert, membre adjoint du groupe Renaissance de 2022 à 2024, est à nouveau en lice. Dans le communiqué qui officialise sa candidature, il se présente comme un « homme libre » et ne mentionne aucune affiliation politique.

« J’ai la chance de bénéficier de deux années d’expérience en tant que parlementaire. J’y ai acquis trois convictions, explique-t-il à notre journaliste Sébastien Valente. La première est que le député doit être quelqu’un qui porte des projets pour le territoire […] La deuxième chose est que le député ne doit pas être le représentant exclusif d’un parti politique, c’est pourquoi, comme en juillet dernier, je me présenterai sans étiquette. […] La troisième est que je suis encore plus convaincu qu’avant que le député doit avoir une solide expérience d’élu local et avoir eu une vraie vie active.»

Candidat en 2022, mais pas aux élections législatives anticipées de 2024, Guillaume Maréchal soumet une nouvelle fois son nom aux électeurs de la première circonscription. Le vice-président du conseil régional Grand Est, chargé des sports et de la jeunesse, espère pouvoir reconquérir la circonscription longtemps détenue par la députée Les Républicains Bérangère Poletti, qu’il qualifie de sa « référence en politique ».

« Nous sommes aujourd’hui dans une situation difficile. Nous avons besoin de gens qui ont le courage […] Je veux avoir ce courage et aider mon pays et les Ardennes », explique l’élu des Républicains, évoquant notamment la situation budgétaire de la France.

Damien Lerouge, du Parti socialiste, déjà candidat aux élections législatives anticipées de juin et juillet 2024, incarnera à nouveau le Nouveau Front populaire en décembre.

« Aujourd’hui, il faut changer cette politique qu’Emmanuel Macron et Michel Barnier veulent nous imposer sur le pouvoir d’achat, le coût de l’énergie, le quotidien des Français. Il faut des élus de terrain qui soient des élus locaux », nous explique celui qui est aussie premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste dans les Ardennes.

Mink Takawé, professeur des écoles, sera candidat à Lutte ouvrière. En 2022 et 2024, elle était déjà candidate, mais dans la deuxième circonscription des Ardennes.

« Face aux désastres économiques et climatiques et face à la guerre qui menace de se généraliser, les travailleurs sauront s’emparer de ce scrutin pour exprimer la nécessité de renverser ce système capitaliste qui épuise les hommes et la nature et ne dure qu’en dressant les peuples les uns contre les autres. .explique le candidat dans un communiqué.

Bruno Nord, conseiller régional du Grand Est et président du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), est candidat à cette élection partielle.

L’homme déjà candidat en 2022, mais pas à l’été 2024, assure “Lutter pour une politique nationale sérieuse, lutter contre les dépenses publiques, la fiscalité et le wokisme destructeur, et défendre les libertés individuelles, au plus près des préoccupations quotidiennes.”

Sonia D’Orgeville, déjà candidate à l’été 2024 pour l’Ecologie au centre, se présente face aux électeurs de la première circonscription. dit-elle “ddéterminé à défendre le bien commun et avec le désir de contribuer à la politique locale ou nationale.

Les candidatures étant encore en cours de dépôt jusqu’au vendredi 8 novembre à 18 heures, cette liste peut être incomplète. Un futur arrêté préfectoral officialisera la liste complète des candidats à ces législatives partielles.