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Plus personne ne soutient Trump en et un quinquagénaire en pleine forme

Votez-vous pour Donald Trump ici ?

C’est la question du jour et la réponse : personne !

Finalement personne en .

« Même le RN ne soutient plus Trump » souligne Guillaume Tabard du Figaro. « Il y a huit ans – se souvient-il – l’homme d’affaires entré en politique se distinguait déjà par son style et la radicalité de ses positions. Mais parce qu’il était ridiculisé par les élites et combattu par les milieux artistiques et médiatiques, il apparaissait avant tout comme un candidat antisystème… Se qualifier de trumpiste était alors d’autant plus envisageable qu’Hillary Clinton représentait une certaine gauche jusqu’à la caricature. . coupé du peuple. »

« Mais le Trump de 2024 n’est plus le Trump de 2016 – poursuit-il –, entre temps il y a eu la marche sur le Capitole et il y a 8 ans déjà l’affiliation à Trump pouvait tirer le RN vers le haut, tant aujourd’hui il tire vers le bas.

Donc non en France personne ne soutient Trump. Sauf que les Etats-Unis ne sont pas la France.

Et pour comprendre pourquoi il a de grandes chances de gagner la nuit prochaine, il faut lire le portrait que dresse de lui Adrien Jaulme dans le même Figaro.

« Trump incarne un personnage dont les fondateurs de la République américaine, férus d’histoire ancienne, se méfiaient d’avance : celui de l’homme fort soutenu par un mouvement populaire. César ou Néron, pour les uns il incarne le recours contre les institutions corrompues, pour les autres le grand corrupteur, agent du Chaos et de la division.

Et quoi qu’on en pense, c’est une bête de scène. Dans Opinion Lola Ovarlez rappelle que depuis 2016, le candidat républicain aura tenu plus de 500 meetings, « il fait en effet campagne sans interruption comme une machine qui ne sait pas s’arrêter ». “Et en 8 ans, il a pu se constituer une base de supporters solides et acharnés, jeunes et vieux, blancs et noirs, hommes et femmes.”

« Aux USA, les sondages sont un art »

Une chose est sûre, le vote va être serré, vous pensez ?

Et bien non, ce n’est même pas sûr. C’est bien ce que prédisent les sondages mais le problème c’est qu’il continue de se tromper, rappelle Le Parisien. Lors des deux dernières élections, le vote Trump a été à chaque fois largement sous-estimé.

Et cette année « les sondeurs sont encore une fois terrorisés à l’idée de sous-estimer Trump » explique Joshua Clinton dans Les Echos… Et il sait de quoi il parle, il est bien le président de la commission qui a été créée après le fiasco des sondeurs. de 2020. En fait, le vote pourrait même être moins serré qu’on le dit. Et le problème c’est que dans ce cas certains pourraient y voir une preuve de fraude électorale…

« Réaliser un sondage aux États-Unis aujourd’hui, conclut-il, est plus proche d’un art que d’une science. » Ce qui n’est pas tout à fait rassurant dans un pays où l’on adore l’impressionnisme.

“La musique d’un côté, les affaires de l’autre.”

Nous allons clôturer ce chapitre américain avec un artiste. L’un des plus grands partisans de Kamala Harris. Le problème c’est qu’il ne votera pas pour elle aujourd’hui. Pour quoi ? Parce qu’il est mort hier. Quicy Jones. Musicien, compositeur, arrangeur, producteur de génie, il restera dans l’histoire de la musique pour sa sonorité incomparable. Très beau portrait de lui signé Olivier Nuc du Figaro.

« Dans les années 60, il fonde le meilleur groupe de Jazz de la planète. Mais nous étions en panne», dit-il.

C’est là, raconte Quincy, que « j’ai découvert qu’il y avait la musique d’un côté et les affaires de l’autre ».

Et il va bel et bien devenir un roi des affaires au point de superviser l’album Thriller de Michael Jackson, vendu à 65 millions d’exemplaires !

Compagnon de longue date du Parti démocrate, il avait proposé ses services à Baraq Obama en cas de création de l’équivalent d’un ministère de la Culture.

Donald Trump a apparemment vu un signe ; il est décédé hier à l’âge de 91 ans.

“Pas une ride et pas de bouche non plus !” »

Mais on va finir avec un quinquagénaire en pleine forme. Pas une ride et pas de bouche non plus. Juste un nœud rouge sur la tête.

Si je vous dis qu’elle est japonaise et que c’est un chat complètement blanc vous comprendrez sans doute qu’il s’agit de Hello Kitty.

Et si Les Echos lui consacrent une pleine page ce matin, c’est parce qu’elle fête certes ses 50 ans mais surtout parce que cette « Icône Kawai vaut 90 milliards de dollars ». Il est disponible sur près de 50 000 produits différents.

C’est une franchise plus rentable que celle de Mickey ou Star Wars, souligne Yann Rousseau, correspondant du journal à Tokyo.

Pourquoi ce succès ? “C’est lié à cette conception très simple sans réelle expression où chacun peut projeter ses propres interprétations, analyse un expert”.

Certaines féministes sont également très mécontentes de Hello Kitty. Ils y voient un symbole de l’infantilisation des femmes et de leur effacement de la vie politique ou économique.

Eh bien, c’est à vous de décider. Reste une question : une créature féminine, toute blanche, sans bouche, donc qui ne s’exprime pas et qui gagne beaucoup, beaucoup d’argent.

Selon vous, pour qui voterait-elle aux États-Unis ?

 
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