Par
Adrien Le Ray
Publié le
4 novembre 2024 à 11h23
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Le 30 octobre 2024, l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers des Yvelines (UDSPY) a organisé une journée de formation pour pPREMIERS SECOURS citoyen (PSC), à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), puisqu’il organise tout au long de l’année dans tout le département avec l’aide de 40 formateurs (sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires). 78 journalistes étaient présents.
En 2023, plus de 300 formations de ce type auront été dispensées par l’UDSPY. Quelques 3 000 personnes environ ont été initiés aux procédures de premiers secours.
Des sauveteurs, pas des sauveurs
Dès notre arrivée, Stéphanie Rysman, la formatrice, présente le objectifs de la journée et explique ce que l’on attend des « étudiants ». « En tant que secouriste, votre rôle n’est pas d’aider la personne à se sentir mieux, mais de ne pas aggraver son état. »
Le ton est donné. Le but n’est pas de sauver des vies, mais aussi préparer au mieux l’arrivée des secours. Le premier réflexe à avoir n’est autre que de contacter les secours. LE 15le 18le 112: ce sont les numéros à appeler en priorité.
Pour le malentendant, sourd ou muetle numéro à contacter par message est 114. Attention : vous ne devez appeler qu’un seul numéro. Appeler deux numéros d’urgence n’accélérera pas l’arrivée des secours.
« Il faut savoir qu’aujourd’hui, se former, c’est faciliter l’arrivée des premiers secours. »
Une fois les secours alertés, le premier réflexe doit être de donner localisation . « Il faut toujours savoir où l’on est », insiste l’entraîneur du jour.
Demandes d’intervention près de chez soi
Pour faciliter la prise en charge des victimes, des applications ont été mises en ligne par les services d’urgence. Rester en vie et Vie SAUV permettent ainsi d’être référencé géographiquement car pouvant être contacté rapidement pour intervenir auprès d’une personne en détresse à proximité de son domicile afin de réaliser un massage cardiaque.
Plus un massage cardiaqueest démarré rapidement, plus les chances de survie sont grandes. « Une minute de massage cardiaque en moins, c’est 10 % de chances de survie en moins, souligne Stéphanie Rysman.
Théorique et pratique
Tout au long de la formation, les neuf participants de la séance sont mis en situation, pour mieux connaître comment réagir le moment venuet sont initiés à plusieurs gestes précis, avec des modèles comme victimes. Comment utiliser le défibrillateur est également expliqué. Pas de panique si vous pensez avoir tout oublié ou presque après cette formation. L’adrénaline vous aidera.
« L’adrénaline est extraordinaire. Elle décuple la force et les sens, c’est un peu la potion magique d’Astérix ! »
Différentes motivations et profils
Ce jour-là à Vélizy, les motivations et les profils des participants étaient divers. Si certains ont franchi le pas après une mauvaise expérience d’autres étaient là pour préparer l’arrivée d’un bébé dans la famille. Parmi eux figuraient également de jeunes adolescents, inscrits par leurs parents.
Chez les formateurs, les CV sont tout aussi variés. Stéphanie Rysman, par exemple, est professeur d’écoleà Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine) le jour, pompier volontaire la nuit et pendant les vacances. Elle œuvre depuis dix ans à former aux gestes qui sauvent des vies, notamment auprès des personnels de l’Éducation nationale.
De plus en plus de bons Samaritains
Les bons samaritains, comme appellent les services d’urgence ceux qui prodiguent les premiers secours, sont de plus en plus nombreux lorsque les secours arrivent sur place. « La personne formée est la premier maillon de la chaîne de secours . La mentalité des gens sur ce sujet a évolué », constate Sébastien Hermet, chef de la section premiers secours de l’UDSPY.
« Tout seuls, nous [les secours] je ne peux rien faire. La personne qui appelle directement sera rapidement guidée. À partir de là, toutes les actions seront positives et les chances de survie seront plus grandes. »
Comme pour s’adapter à développements Au fil du temps, la formation s’est également transformée. « Pour simplifier l’accueil du public, les gestes et les messages donnés changent régulièrement », explique Sébastien.
Il reste des places avant fin 2024
D’ici fin 2024, des créneaux de formation sont encore disponibles sur inscription. Pour bénéficier du sept heuresformation, vous devrez débourser la somme de 60 €.
« Nous n’avons pas augmenté le prix depuis dix ans, pour qu’il reste accessible à tous », précise Sébastien Hermet, qui rappelle l’importance de cette formation pour leaccès à certains métiersen tant qu’instituteur, chauffeur de taxi ou encore assistante maternelle.
Les inscriptions aux journées de formation se font sur le site de l’UDSPY. Coût d’inscription : 60 €.
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