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Eurê. Il quitte le milieu hospitalier pour reprendre un bar, son rêve d’enfant

Par

Antoine Bonnet

Publié le

1er novembre 2024 à 14h

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Fenêtres obstruées, portes fermées. A l’angle des rues Thiers et Gaston Foloppe à Bernay (Eure), vu de l’extérieur, the bar Le Commerce semblait très calme ces derniers jours.

« Un rêve d’enfant »

L’établissement est fermé au public depuis maintenant plusieurs semaines. Mais à l’intérieur, ça bouillait, avant l’ouverture prévue ce vendredi 1er novembre 2024.

Entre coups de peinturela rénovation de la décoration intérieure, les mises aux normes, la réception des nouveaux meubles, les travaux ne manquent pas autour du nouveau propriétaire, Thomas Drouet.

Agé de 42 ans, ce Bernayen de toujours réalise « un rêve d’enfant ». « Depuis tout petit, je me suis dit qu’un jour j’aimerais posséder un bar », raconte-t-il plein d’enthousiasme.

Après deux décennies dans le monde de la santécet ambulancier, figure bien connue de tous les mouvements de défense du centre hospitalier de Bernay, a ressenti le besoin de donner un nouvel élan à sa carrière professionnelle. « Je ne voulais pas aller dans une autre ville, confie-t-il.

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L’opportunité de reprendre l’entreprise s’est présenté en début d’année, comme un heureux hasard. « C’est ici une référence que ce soit pour les habitués ou les clients de passage. »

L’équipe reste en place

Toutes les planètes étaient alignées pour permettre à Thomas Drouet de donner vie à son projet. Ses amis l’a poussé à se lancer. Et les trois banques consultés ont montré un certain intérêt.

Entamées en février, les négociations avec Manuela García-Moral’ancien gérant, s’est concrétisé avec la signature de l’acte de vente le 16 octobre. « Elle me soutient sur plusieurs points et la passation de pouvoir se passe très bien », salue le nouveau patron qui souhaite moderniser l’établissement tout en gardant son âme.

L’équipe reste en place, que ce soit Pascale en cuisine, Amélie et Jordan derrière le comptoir.

Pouvoir compter sur eux, c’est aussi quelque chose qui m’a motivé. Je m’appuie sur leurs compétences et essaie de répondre à leurs demandes.

Thomas Drouet

Deux jeunes supplémentaires devraient compléter l’effectif.

Promouvoir le café gourmand

Le commerce sera toujours un point de vente tobacco, PMU, Française des jeux. La brasserie continue avec un ou deux plats du jour au menu.

« Nous déploierons également formules snackingproposer des tacos, croque-monsieur, paninis, tapas, annonce Thomas Drouet. Nous souhaitons permettre au plus jeune public de trouver de la qualité à des prix abordables. »

Planches repas« consistants », feront également leur apparition grâce aux plats proposés par le traiteur Les Délices du Palais.

Je souhaite aussi réhabiliter le café gourmand. Nous le servirons à toute heure avec six accompagnements, des produits nobles, préparés par un artisan local.

Thomas Drouet

Et pour ceux qui souhaiteraient les déguster chez eux, les gâteaux seront vendus sous forme de sachets.

Thomas Drouet continue de travailler avec les salariés déjà présents, Amélie et Jordan. ©Éveil Normand / AB

“Pas un bar de nuit”

D’une capacité de 60 places à l’intérieur et 30 à l’extérieur, le bar sera ouvert Du mardi au samedi à partir de 7h et dimanche à 8h” Jour de marchéles vendeurs ambulants cherchent un endroit pour boire un café lorsqu’ils s’installent, j’aimerais pouvoir leur offrir cette possibilité en ouvrant tôt », ajoute notre interlocuteur.

Le soir, selon la saison, les horaires peuvent varier, vers 20h ou 20h30. « L’idée n’est pas d’en faire un bar de nuit. »

Encouragements

L’ancien ambulancier rapporte avoir beaucoup travaillé et s’être formé pour appréhender son nouveau monde dans les meilleures conditions. Rencontres avec les vendeurs se sont multipliés pour choisir les bonnes machines, comparer les produits et prendre des décisions importantes.

Quel type de café servir, par exemple ? « J’ai changé de prestataire, j’ai choisi une marque italienne », raconte celui qui avait hâte de recevoir ses premiers clients, tout en ressentant un peu de stress.

En plein week-end d’Halloween, au moment de la fête de Samhain qui devrait attirer des milliers de personnes à Bernay, “il faudra en être sûr”, sourit-il, agréablement surpris par les encouragements et les conseils reçus des commerçants voisins.

Cet accueil chaleureux met en confiance, cet établissement est très important pour la dynamique du quartier et nous ne sommes pas dans un rapport de concurrence, mais plutôt dans l’idée d’être complémentaires.

Thomas Drouet

Il partage ce projet avec ses prochesentouré de sa femme et de ses deux enfants âgés de 7 et 13 ans. « Nous avons vendu notre maison pour pouvoir racheter le commerce et ils sont entièrement derrière moi. »

Dans la famille, « on voulait tous rester à Bernay, une belle ville, et c’était Commerce ou rien ! » Et c’est ainsi qu’un rêve d’enfant devient réalité.

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