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le témoignage émouvant d’une Rennaise face à Bruno Retailleau

Près d’une semaine après la fusillade de Rennes au cours de laquelle un enfant de 5 ans a été blessé à la tête, le ministre de l’Intérieur s’est rendu ce vendredi dans la capitale bretonne. Ce voyage a débuté par une visite du quartier de Maurepas, où s’est déroulé le drame. Exaspérés par la violence et le trafic de drogue qui y règnent, plusieurs habitants ont appelé Bruno Retailleau. L’un d’eux a livré un témoignage émouvant devant les caméras de BFMTV.

“Nous ne sommes plus en

« Cela ne s’arrête plus. L’autre fois, quand je suis sorti, il y avait des gens avec des machettes qui sortaient d’une voiture. […] Ce ne sont que des étrangers et des jeunes. Il y en a qui ont 13 ou 14 ans. Ils ont des chaises, ils s’assoient, ils appellent quand les vans passent », a-t-elle expliqué au ministre de l’Intérieur, en lui parlant d’elle « peur ” constante.

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Face à cette situation, cette habitante du quartier Maurepas a indiqué avoir tenté de déménager, en vain. ” je ne peux pas bouger. […] Mon mari a des problèmes cardiaques, nous avons quatre étages sans ascenseur. Nous n’avons droit à rien. On n’est plus en France, on n’a plus droit à rien du tout », a insisté cette ancienne femme de ménage, affirmant qu’on lui avait refusé un appartement. ” Ils ne nous aident pas », a-t-elle déploré.

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“Quand on veut remettre de l’ordre, il y a une dimension sociale”

« Restaurer l’ordre républicain n’est pas l’affaire des riches, c’est souvent l’affaire des modestes », a répondu le ministre de l’Intérieur. ” C’est souvent pour des gens comme vous, qui ont une vie de travail dur, et c’est vous qui supportez les conséquences du désordre. Quand c’est la loi du plus fort, quand c’est la loi de la jungle, celui qui trinque est le plus faible. […] Quand on veut remettre de l’ordre, il y a une dimension sociale », a ajouté Bruno Retailleau.

Suite à cet échange, le Ministre de l’Intérieur a annoncé l’arrivée d’une nouvelle compagnie CRS, qui prendra le relais des CRS 82 déjà présents sur place. ” Ce que nous allons aussi faire, c’est briser un écosystème […] Nous devons frapper au porte-monnaie les trafiquants de drogue. Il faut rassembler le fisc, l’Urssaf, l’inspection du travail, les douanes, pour leur frapper au portefeuille », a également indiqué Bruno Retailleau, cité par France 3 Bretagne. Enfin, le locataire de la place Beauvau s’est dit favorable à la création d’un parquet national anti-stupéfiants, qui serait calqué sur le modèle du parquet national antiterroriste.

 
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