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En Algérie, invoquer l’histoire sert surtout à faire pression sur la

NARRATIF – La guerre d’indépendance reste pour Alger un levier efficace dans le bras de fer avec Paris. Mais l’histoire officielle ne touche plus les Algériens, dont 87 % sont nés après 1962.

Alger

Cette semaine, Nazim, un enfant algérien de 7 ans, est rentré de l’école avec un sujet de dissertation. L’enseignante a demandé à ses élèves : « Que savez-vous de la révolution ? ». La révolution algérienne – en , on appelle cette séquence historique « guerre d’Algérie » – a commencé le 1est novembre 1954 et fête donc cette année ses 70 anse anniversaire. Sans avoir une idée précise de ce qui s’est réellement passé, Nazim sait néanmoins qu’il s’agit d’une date importante car « L’Algérie expulse la France ».

Un résumé qui fait rire Nour, sa mère, une Algérienne francophone et francophile. « Il est le premier à sauter de joie dès que je lui dis qu’on part en vacances à Paris ! En France, on imagine que dans les écoles algériennes, les enfants sont rassemblés dans la cour pour leur demander de répéter en chœur : « La France est votre ennemie, apprenez par cœur la vie de moudjahidin (anciens combattants, NDLR)”

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