A domicile, deux équipes de l’AJ Blois-Onzain espéraient le podium ce dimanche, lors de la deuxième journée de Coupe de France.
Et s’il n’y en a finalement eu qu’un, c’est sur la plus haute marche que l’on a trouvé le club organisateur. À la grande joie de toute l’association présidée par Daniel Aubry !
La marche la plus haute pour 59 centimètres
L’équipe mixte de javelot, composée de Maël Dilasser, Victor Richy, Marion Bouin et Élise Boudon, n’a pas manqué son rendez-vous. Et tout ce petit monde a fait un tour d’honneur autour du stade sur le tracteur qui permet normalement de franchir les haies.
Le grand absent Kolbotre So a pu retrouver le sourire. Le lanceur, qui s’est fracturé le genou avec en prime des ligaments croisés il y a trois semaines lors de la tournée régionale interclubs, a enfilé son costume d’entraîneur, alternant conseils avisés et soutien moral, pour porter le sien vers la plus haute marche, sur 59 petits centimètres en l’arrivée devant Iroise Athlétisme (182,24 contre 181,65 m).
« C’est mon premier titre en tant qu’entraîneur…murmura Kolbotre Alors. C’était stressant jusqu’au bout, le temps que les classements soient officialisés… C’est génial ! Tout le mérite revient aux quatre athlètes, qui ont tous apporté leur contribution. »
Les champions Maël Dilasser, Victor Richy, Marion Bouin et Élise Boudon (de gauche à droite en haut), aux côtés de Daniel Aubry et de leur entraîneur Kolbotre So.
© (Photo NR, RP)
« Un grand bonheur pour le club »
Dans la matinée, sur le stade annexe du complexe des Allées, Maël Dilasser et Victor Richy ont parfaitement lancé la machine en réalisant les première et troisième marques de la compétition masculine (57,07 m et 53,70 m). De quoi prendre un sérieux avantage.
Et l’après-midi, sur le stade d’honneur, Marion Bouin et la jeune cadette Élise Boudon se sont ensuite produites. La première citée a lancé 44,16 m, le deuxième meilleur lancer chez les femmes. Et la seconde, malgré le stress de sa jeunesse lors de sa première compétition nationale adulte, a réussi un lancer de 27,31 m dès sa cinquième tentative, bien plus loin que ses autres tentatives. Un lancer synonyme de réussite alors que le staff blésois avait calculé que les Bretons étaient repassés devant…
Marion Bouin a lancé 44,16 m, le deuxième meilleur lancer chez les femmes.
© (Photo cor. NR, Patrice Juin)
« La jeune Élise a joué, comme les autres, et c’est un grand plaisir pour le club» indiquait Daniel Aubry, souriant jusqu’aux oreilles. D’ailleurs une pensée pour Jean-Pierre Thoreau, qui a entraîné les lanceurs pendant plus de vingt ans et qui vient d’arrêter après avoir entraîné Kolbotre. Je l’associe pleinement à cette victoire ! »
Médaille en chocolat pour les sprinteurs 4×400
A noter que la deuxième chance de médaille reposait sur le 4×400 m féminin. Mais si Emma Delamare, Léane Glaudel, Angèle Piron et Souliatou Saka étaient au niveau en rivalisant avec les meilleurs clubs français, c’est une nouvelle médaille en chocolat au final malgré un superbe temps de 4’01”28.
Avec Emma Delamare, Angèle Piron et Souliatou Saka, la sprinteuse Léane Glaudel a tout donné sur le 4x400m mais a dû se contenter de la quatrième place.
© (Photo cor. NR, Patrice Juin)
« C’est évidemment embêtant de finir encore à la quatrième place », a rapidement réagi Daniel Aubry. « Bon, c’était vraiment plus fort devant donc pas de regrets »a confié l’entraîneur Saber Salah dans la foulée, « satisfait du résultat global » de toutes les troupes blésoises qui ont combattu au plus haut niveau tout au long du week-end.
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