au Défi d’elles, “la solidarité prime sur les premières places”

Le vainqueur du tournoi de Wimbledon et de l’Open d’Australie (2006) n’a pas pu terminer le week-end mais le travail se veut collectif. « Il y a des équipes de tous âges, de tous niveaux sportifs, avec des histoires de vie et des antécédents de santé différents. Le but : se dépasser et s’entraider », salue Pauline Ado qui, « évidemment compétitive », cherche aussi « à aller le plus vite possible » (et y parvient).

25 kilomètres de VTT vendredi après-midi, 14 kilomètres de course à pied et de paddle samedi matin, avant les 12 kilomètres de trail : la trentaine de binômes inscrits ne se sont pas ménagés. Les duos sont venus de toute la France pour ce défi sportif, féminin et finalement pluriel. Samedi soir, la journaliste et ancienne première dame de France, Valérie Trierweiler, une des ambassadrices du Défi d’elles, a présenté le livre – « C’est pour une amie », qu’elle a co-écrit. Le dimanche se voulait plus « détendu » (ateliers découverte et bien-être) que les deux jours précédents.

Mobilisé toute l’année

C’est la recette du Défi d’elles, créé en 2017 par Christelle Gauzet, gagnante de Koh Lanta 2008. Depuis sept ans, le raid fait partie du Tour de France, et se décline également à l’étranger mais toujours dans des cadres bien précis. « J’aimerais que Défi d’elles revienne dans les Landes, c’est une région magnifique », explique l’ex-aventurier, habitant du bassin d’Arcachon. L’environnement facilite l’effort, à l’image des pistes de Super Hossegor. Et au final, « tout le monde gagne en se dépassant, les filles qui participent se découvrent, se révèlent. La solidarité prime sur les premières places, résume Christelle Gauzet. Nous faisons huit raids par an, c’est Octobre Rose toute l’année »