Ce lundi 21 octobre, Liège débute le procès des « extracteurs » albanais. Un cas d’école : ils recevaient de la cocaïne des cartels sud-américains dans toute l’Europe et la livraient ensuite à la ‘Ndrangheta calabraise. Le trafic portuaire d’Anvers, les fusillades de Bruxelles et la grande criminalité à Liège étaient ainsi liés.
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Journaliste au service de la Culture
By Alain LallemandPublié le 19/10/2024 à 07h30
Temps de lecture : 8 min
M.Mais quel lien peut-il y avoir entre le trafic de cocaïne dans le port d’Anvers, au moins une des fusillades survenues ces derniers mois en plein cœur de Bruxelles, et la grande criminalité à Liège ? Réponse : le même groupe criminel basé à Liège, spécialisé dans l’extraction de stupéfiants depuis les ports européens, de la Norvège à l’Ukraine en passant par la Suède, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et la Grèce. Contre paiement en nature (5 à 8 % des expéditions de cocaïne pour les équipes basées uniquement dans les ports), ces logisticiens « extracteurs », majoritairement albanais, accédaient frauduleusement aux installations portuaires, notamment par complicité avec des sociétés d’import-export. et les sociétés de sécurité.
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