News Day FR

dans cette commune de Seine-et-Marne, la nouvelle cour oasis inquiète les parents

Par

Julia Gualtieri

Publié le

18 octobre 2024 à 7h00

Voir mon actualité
Suivre la Marne

« On ne peut pas dire que c’est fini. Il était censé être terminé à la rentrée, mais ce n’est pas le cas. C’est dangereux. Devant l’école des Pointes, à Thorigny-sur-Marne (Seine-et-Marne), plusieurs représentants de l’association des parents indépendants des Pointes sont en colère. Alors que la mairie se félicite d’avoir achevé la transformation en cours oasis d’une première école, celle des Pointes, sur le plateau, elle n’est pas du même avis et le fait savoir. “As-tu l’impression que c’est fini ?” », demandent-ils.

Une partie de la cour inaccessible

Dans la cour, initialement entièrement bétonnée, les espaces rendus au sol sont actuellement entourés de ganovelles, clôtures basses constituées de piquets de bois. Ils sont condamnés, tandis que l’herbe pousse et que la mairie procède aux plantations. Seize arbres et huit espèces d’arbustes ainsi que de nombreuses graminées doivent être plantés. Avec la transformation, « près de 60 % » du tribunal était déconcrétiséannonce la mairie.

Un étang se forme dans la cour après la pluie. ©Photo envoyée à La Marne

Mais cela représente actuellement autant d’espaces auxquels les enfants ne peuvent, pour l’instant, accéder. “C’est nul”gronde un enfant qui sort de l’école. “Nous ne pouvons pas aller jouer partout et il n’y a pas de matchs.”

L’ensemble de la cour n’étant pas accessible, l’école a choisi de faire récréation retardée. « Les élèves sortent trois classes à la fois », expliquent les parents. « Ma fille ne voit plus ses amies », souligne une mère. « Ce n’est pas idéal pour la concentration, ceux qui sont en classe entendent leurs petits copains jouer dehors… », constate un papa.

Craintes pour la sécurité

Après la rentrée scolaire, les parents des élèves ont fait circuler un pétition qui a recueilli à ce jour 168 signatures. « Nous ne sommes pas contre le projet. La cour manquait d’ombre. Mais ici, ce n’est ni fait ni à faire », explique Nicolas Despert. Pour ces parents, l’aire de jeux n’est plus adaptée et pose même des problèmes de sécurité.

Vidéos : actuellement sur Actu

Des enfants ont été blessés par les bûchers. On leur demande de ne plus courir donc on les retrouve le soir excités car ils n’ont pas réussi à se défouler. Sans compter qu’il y a désormais un étang au milieu de la cour.

Parents de l’association de parents d’élèves indépendants des Pointes

Dans un espace couvert de copeaux de bois, en effet, s’est formé une grande flaque d’eauplus ou moins gros selon les précipitations : “Ça glisse, il y a des cailloux”, notent les parents d’élèves quand la pétition décrit les copeaux de bois comme “des éléments tranchants dangereux, avec des éclats et (pouvant) servir(s) de projectiles”. ».

Si les parents, comme les enfants, ont été consultés pour ce projet, ils estiment que leurs recommandations n’ont pas été prises en compte. au nom des contraintes financières. « Nous voulions supprimer le mur. Et au lieu d’investir dans des rouleaux d’herbe, ils ont préféré acheter des barrières», déplore Nicolas Despert.

Une période de « transition » selon la mairie

De son côté, la mairie assume son projet qui a coûté 320 000 eurosmais qui, grâce à subventionsdevrait in fine environ 150 000 euros selon les estimations municipales.

Il y a peut-être eu des malentendus. Mais dès le départ, on a dit qu’il faudrait faire avec une période de transition. Le calendrier était connu.

La mairie de Thorigny

Selon la municipalité, la cour est bien finie dans le sens où le « réaménagement structurel » est terminé. LE jeux, qui sera composé de trois cabanes, deux en élémentaire et une en crèche où se trouvent déjà d’autres jeux et un parcours en bois pour le développement de la motricité, doit arriver pour la Toussaint. Quant au plantationsils seront donc terminés d’ici la fin de l’année. Concernant les rouleaux d’herbe, la mairie explique qu’elle sèmera une herbe spéciale, suffisamment robuste pour résister au piétinement : « Même avec des rouleaux, elle aurait mis du temps à prendre », ajoute-t-elle.

Ne sera-t-il pas nécessaire revoir l’espace transformé en étang ? « Nous avons ouvert cet espace suite aux commentaires des parents. Il aurait dû, comme les autres, être ouvert plus tard », a répondu la mairie. Dans ce cas, après l’arrivée des jeux. A ce stade seulement, les copeaux auraient dû être installés, après que le drainage ait été correctement effectué, nous dit-on.

Qu’en est-il du niveau, actuellement en échec ? Un élève a trébuché et est tombé à cause de cette chute. « Le fait que l’espace ait été piétiné a provoqué une colonisation. Cela sera repris lorsque les jeux seront installés», assure la municipalité, qui ne se dit pas fermée à d’éventuelles adaptations futures. « On va pouvoir s’arranger selon les usages. Entre-temps, l’Éducation nationale est venue et n’a pas remis en cause la sécurité des enfants. »

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :