UN À Mons, le duel a été rude entre Nicolas Martin, maire actuel, et Georges-Louis Bouchez (tête de liste Mons en Mieux). Au final, c’est la liste du maire qui a obtenu le plus de suffrages, avec 44,6% des suffrages. Mons en Mieux a obtenu 28,7% des voix, suivi de loin par le PTB, 9,3%.
La Liste du Maire n’a pas obtenu la majorité absolue et est obligée de trouver un partenaire pour gouverner. Mais, après quelques calculs, on se rend compte que si le PTB avait obtenu une seule voix en moins, les proportions auraient été complètement différentes puisque la liste arrivée en tête aurait bel et bien détenu la majorité absolue.
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Au total, 50.260 personnes ont voté ce dimanche à Mons. Le PTB a obtenu 4 675 voix. «Si la liste du PTB avait eu une voix de moins, la liste du maire avait eu la majorité absolue. Le PTB aurait eu trois sièges et la Liste du Maire 23. C’est un équilibre subtil, calculé à l’aide de la clé Imperiali. C’est une méthode mathématique qui divise les scores en 2,3 puis 4… On obtient des quotients et on les classe par ordre décroissant. La méthode Imperiali a pour effet de favoriser les grandes listes, comme la Liste du Maire ou Mons en Mieux, et de défavoriser les petites listes comme Ecolo, Les Engagés, le PTB…», explique le directeur du Crisp (Centre de Recherche et de Développement). informations socio-politiques), Jean Faniel à nos confrères de Sudinfo.
« La majorité absolue en sièges n’est pas la majorité absolue en voix », poursuit Jean Faniel. « En 2018, avec 44,25 % des voix, le PS avait la majorité absolue en sièges. Et ce, car il y avait plus de listes à l’époque : 9 contre 7 cette fois. Dès lors, les votes sont plus dispersés et la majorité absolue plus facile à obtenir. »
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