C’est l’histoire d’une occasion manquée. En octobre 2017, cinq mois après l’élection d’Emmanuel Macron, son Premier ministre Édouard Philippe lance un ambitieux programme de réforme de l’action publique, aux côtés de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics, et de Mounir Mahjoubi, ancien secrétaire d’État chargé du Numérique. .
Le reste après cette annonce
Intitulé « Comité d’action publique 2022 » (CAP22), ce groupe composé d’une quarantaine de personnalités du secteur public et privé vise à réduire les dépenses publiques d’au moins trois points d’ici la fin du premier quinquennat. CAP22 identifie une trentaine de milliards d’euros d’économies possibles, notamment dans le domaine de l’administration publique. Le monde de l’entreprise accueille cette initiative avec enthousiasme : «Enfin», disions-nous à l’époque, «ils ont compris que la priorité était de réduire les dépenses publiques»recalls François Asselin.
La crise des Gilets jaunes va à terme enterrer les ambitions réformatrices d’Édouard Philippe
Hélas, la commission se transforme inévitablement en usine à gaz, et son rapport part à la poubelle. La crise des Gilets jaunes, quelques mois plus tard, achève d’enterrer les ambitions réformatrices d’Édouard Philippe.
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