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Soupçonné d’avoir planifié une action violente, un jeune Afghan présenté devant un juge antiterroriste

Suite à l’arrestation de trois hommes en Haute-Garonne mardi, l’un d’entre eux, un Afghan de 22 ans, a été présenté samedi 12 octobre devant un juge d’instruction pour mise en examen, selon le Parquet national antiterroriste (PNAT). . « Les investigations menées ont révélé l’existence d’une action violente planifiée visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial à l’instigation de l’une d’elles, âgée de 22 ans, de nationalité afghane et titulaire d’une carte de résident, dont plusieurs éléments établissent également une radicalisation et adhésion à l’idéologie de l’État islamique »» a déclaré samedi le PNAT.

Le parquet a ouvert une information judiciaire à son encontre pour association de terroristes en vue de préparer un ou plusieurs délits d’atteinte à la personne et a requis son placement en détention provisoire. Selon une Source proche du dossier, il réside en depuis environ trois ans. La garde à vue des deux autres hommes a été levée, a indiqué le PNAT, sollicité par l’Agence France-Presse (AFP). « Les investigations vont se poursuivre dans le cadre de l’information judiciaire »a rappelé le procureur de la République.

Les trois hommes, âgés de 20 à 31 ans, ont été interpellés mardi à 6 heures du matin, à Toulouse et Fronton (Haute-Garonne), par les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure, appuyés par le RAID, l’unité de recherche, d’assistance, d’intervention et de dissuasion. . Ils avaient été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 27 septembre par le PNAT pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer un ou plusieurs délits d’atteinte aux personnes ». Selon une Source proche du dossier, ils ont été arrêtés suite à la réception d’informations.

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80% des procédures du PNAT contre la menace jihadiste

Les dernières arrestations pour un projet d’action violente en France remontent à fin juillet. Deux hommes, âgés de 18 ans et originaires de Gironde, ont été mis en examen le 27 juillet, soupçonnés d’avoir créé un groupe sur les réseaux sociaux “destiné à recruter” personnes « motivé [pour] mener des actions violentes » pendant les Jeux Olympiques (JO).

Au total, trois attentats ont été déjoués durant la période olympique, selon les autorités. Outre les deux jeunes girondins, l’un des projets visait des établissements, notamment des bars, autour du stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, et l’autre provenait d’un groupe qui avait planifié des attentats contre des institutions et des représentants d’Israël à Paris. . Cinq personnes ont été mises en examen, dont un adolescent mineur, dans ces affaires.

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Le “La menace djihadiste représente 80% des procédures” menée par le PNAT, a rappelé le procureur antiterroriste, Olivier Christen, à la mi-septembre. « Au premier semestre 2024, il y a eu environ trois fois plus de procédures » de ce type que sur la même période en 2023, a-t-il ajouté. Cette augmentation s’explique, selon lui, par la « contexte géopolitique »mais aussi par « reconfiguration notamment en Afghanistan » du groupe État islamique. En septembre, deux attaques du groupe État islamique au Khorasan (IS-K), la branche régionale de l’EI en Afghanistan, ont fait une vingtaine de morts dans ce pays. L’attaque la plus meurtrière de l’EI-K a fait 145 morts en mars dans une salle de concert de Moscou.

Le avec l’AFP

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