Par
Thomas Hoffmann
Publié le
11 octobre 2024 à 10h47
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Des voitures de police bloquent l’accès à la place Suzanne-Valadon, à Sarcelles (Val-d’Oise), ce vendredi 11 octobre 2024 au matin. Au milieu d’eux, experts techniques et scientifiques en police et balistique sont occupés autour d’un Citroën Ds3 garé au milieu du parking et présentant deux impacts de balle.
C’est dans ce véhicule qu’a été retrouvé Galfi, 22 ans. balle dans la tête dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 mars 2024.
Il était dans sa voiture
Le drame vers 1 heure du matin. Le jeune homme, habitant à quelques pas de la place, se trouvait avec un ami dans la Citroën Ds3 à l’arrêt. Selon les premiers éléments de l’enquête confiée au groupement criminel de la police judiciaire du Val-d’Oise (Dipj), ils auraient été surpris par deux individusdont l’un était armé d’un fusil. Plusieurs coups de feu auraient été tirés, l’un d’eux touchant Galfi aul’arrière de la tête.
Rapidement sur place, les pompiers et les médecins du Samu ont prodigué les premiers soins à la victime retrouvée en arrêt cardio-respiratoire. En vain. Il a été déclaré mort à 1h42 du matin
Le deuxième occupant indemne
Le deuxième occupant, qui n’a pas été blessé, était en état de choc à l’arrivée des secours. Le jeune homme, âgé de 21 ans, aurait déclaré aux enquêteurs qu’il entendu des explosionspensant qu’il s’agissait d’un feu d’artifice de mortier. “Il affirme être descendu de la voiture dans laquelle il se trouvait avec la victime pour localiser l’endroit d’où provenaient les explosions, et avoir constaté à son retour que son ami était grièvement blessé”, indique une Source proche du dossier à Actu17.
La zone a été bouclée pendant que les enquêteurs et les techniciens légistes procédaient à leurs expertises qui se poursuivaient ce vendredi matin. Aucun et des cas pouvant correspondre aux tirs n’ont été retrouvés sur place.
Les autorités ont également fouillé la zone à la recherche de preuves et de témoins possibles. Une mobilisation qui a attisé la curiosité des riverains. “C’est triste ce qui s’est passé”, déclare un habitant de la ville, assurant n’avoir “rien entendu”.
Un peu plus loin, un groupe de jeunes femmes, se présentant comme les cousines de Galfi, s’interrogent elles aussi sur l’origine et les circonstances du meurtre. « Nous aimerions savoir ce qui s’est passé, mais la police ne nous dit rien. Cela ressemble à un règlement de comptes. » Interrogés sur la victime, ils ont reconnu ne pas vraiment savoir ce qu’il faisait, confiant simplement qu’il habitait « dans un appartement situé au 7ème étage de cette tour ». Et d’ajouter : « Vous savez, ici ce sont les garçons qui dirigent le quartier, nous sommes à part. »
La piste des règlements de comptes
Pour l’instant, aucune piste n’est privilégiée. La trace d’un règlements de comptes sur fond de trafic de drogue est cependant envisagé par les enquêteurs alors même que la victime et son ami sont tous deux connus des services de police.
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