Dans les chalets de Noël du cours de la République, la plupart des commerçants font le même constat : à cause de l’inflation, le panier moyen des clients diminue. Ce commerçant spécialisé dans les figurines confirme la tendance : « Nous sommes basés à Aubagne et nous avons décidé de revenir sur le marché de Narbonne car il y a pas mal de collectionneurs dans le secteur. Mais nous sentons que la crise économique est là. Les clients dépensent moins que les années précédentes et paient davantage en carte bancaire qu’en espèces : c’est révélateur de la baisse du pouvoir d’achat.
Côté consommateur, Aurélien, 48 ans, est venu profiter des Fées avec Alessio, son fils de 3 ans. « Je trouve que les Féeries de Narbonne sont très bien organisées. Il y a de tout, y compris des manèges pour les jeunes enfants. C’est aussi le moment de se retrouver en famille ou entre amis. La magie de Noël opère, mais il fait très froid ! C’est difficile de suivre les enfants et il va falloir se motiver pour rester jusqu’au spectacle du soir.
Quant à Sandrine, 55 ans, venue avec Joy, 2 ans et demi, « c’est la première fois que je viens aux Féeries de Narbonne », dit-elle. C’est avant tout la fête foraine qui l’intéresse. Mais là encore, l’argument économique gâche un peu la fête : « Je trouve que le prix des balades est cher. À 7 € par trajet en grande roue, il faut prévoir un budget pour deux personnes seulement. A ce prix là, tu ne pourras pas faire toutes les attractions, il faudra faire un choix ».
