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Valérie Pécresse souhaite que la Région retrouve des compétences en matière de lutte contre les inondations

Ils ont vu. Ils ont entendu. Et ils ont lancé un « cri d’alarme ». Jean-François Parigi, président (LR) du conseil départemental de Seine-et-Marne et Valérie Pécresse (LR), présidente de la Région, sont venus ce vendredi après-midi rencontrer les maires et habitants de Crécy-la-Chapelle et Pommeuse, villes durement touchées par les inondations après la tempête Kirk.

“Nous n’avons pas le droit de laisser tomber les gens”, a plaidé Jean-François Parigi. Qui pense que la responsabilité de la lutte contre les inondations doit être « prise par la Région avec les départements ». L’élu fait référence à la désormais célèbre taxe Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) qui est aujourd’hui collectée par les intercommunalités mais avec finalement des moyens très limités pour lutter contre les inondations.

Valérie Pécresse est totalement sur la même longueur d’onde que sa collègue de Seine-et-Marnais. « On peut faire un IDFM (NDLR : Île-de-France Mobilités, the union which organizes regional public transport) inondations, suggère-t-elle. Les inondations sont un phénomène récurrent. Nous avons besoin d’une structure durable. Il faut arrêter de confier la responsabilité des inondations aux intercommunalités rurales de 20 000 habitants qui n’en ont pas les moyens financiers. » Son idée est d’aller chercher l’argent auprès de la métropole du Grand Paris qui « possède toutes les ressources mais qui ne sont pas transférées vers les bassins versants. » A savoir : la Seine-et-Marne par exemple.

Pour Valérie Pécresse, la solution est « de transférer cette compétence à la Région en lien avec les départements ». Et Jean-François Parigi de conclure : « Nous, en Seine-et-Marne, protégeons Paris des inondations et nous en sommes très fiers. Mais nous demandons aussi à être protégés. Il faut un leader et des moyens financiers. Tout le monde a fait des études sur la lutte contre les débordements. Mais il nous faut désormais les moyens de faire le travail. »

Dans la vallée du Grand Morin, où tant de communes ont été inondées après le passage de la tempête Kirk, c’est le SMAGE qui a la compétence pour lutter contre les inondations. Ce syndicat paritaire s’est lancé dans des travaux au Grand Morin pour 66 millions répartis sur six ans.

 
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