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Laurent Nicollin et le MHSC déjà sous pression avant de recevoir l’OM

Montpellier accueillera trois fois lors des quatre prochains matches. Une série qui pourrait être fatale pour l’entraîneur Michel Der Zakarian en cas de mauvais résultats.

Une avant-dernière place au classement, la pire défense de Ligue 1 avec 21 buts encaissés en sept matches et l’arrivée de l’OM qui se profile, dimanche 20 octobre à la Mosson, prélude à trois matches à domicile dans les quatre prochaines journées (OM, Toulouse, Le Havre, Brest). Montpellier, moribond et mal en point, est déjà confronté au premier tournant de la saison en vue de maintenir sa position. « Il reste encore 27 matches, tout reste à faire »déclare Laurent Nicollin. Un président qui aurait pu lancer un coup de gueule, histoire de mettre son groupe face à ses responsabilités, mais qui préfère inciter ses joueurs à en faire plus. “Il y aura des jours meilleurs”veut croire le patron.

Président, peut-on dire que la période de quatre matches qui s’ouvre est cruciale voire décisive pour le MHSC ?

Il y a un match important contre l’Olympique de Marseille, ce serait bien d’essayer de rattraper le futur champion de France. Si on peut lui retirer au moins un point, ce serait bien, mais ce sera compliqué. C’est sûr qu’on va entrer dans un championnat qui est un peu plus le nôtre, d’autant qu’après on va à Saint-Étienne (12e jour). Après, on ne va pas se mentir, il n’y a pas de démenti. Si je vous dis que je vais jouer la Coupe d’Europe, vous me rirez au nez, alors oui, on joue pour la survie, il faut prendre des points.

Nous n’avons pas été payés à Monaco (défaite 2-1) mais on sent que depuis le match contre Auxerre (victoire 3-2), il y a une légère amélioration. Après, il nous manque beaucoup de monde entre les suspendus, les blessés de dernière minute qui s’ajoutent aux blessés de longue durée… On aimerait, notamment le coach (Michel Der Zakarian), avoir beaucoup plus de joueurs disponibles. J’espère que pour Marseille on en récupérera quelques-uns. Ils ont montré contre Auxerre et Monaco, voire à Reims (défaite 4-2), que l’état d’esprit du début de saison avait changé.

J’espère que ça va continuer, c’est la discussion qu’on a eu avec les joueurs lorsque je les ai reçus individuellement. On sait que ça va être une saison compliquée, mais l’important c’est de rester en Ligue 1, donc on va faire tout ce qu’on peut. Il reste encore 27 matches, on ne va pas crier au loup mais il faut être conscient de la situation. J’espère que nous aurons le soutien inconditionnel de nos supporters pour nous aider, nous porter, nous aider à prendre des points qui feront du bien.

Il est plus facile de changer d’entraîneur que de changer vingt joueurs

La situation nécessite-t-elle un surinvestissement de la part de tous, notamment des joueurs ?

Oui, mais je pense que la défaite à Monaco a fait beaucoup de mal dans le mental, car les joueurs ont tout donné pour récupérer un point contre une équipe qui est dans le top 3. On marque des buts, mais on en prend trop. Cependant, on ne peut pas gagner des matches quand on encaisse 3-4 buts par match.

Alors voilà, nous sommes optimistes, il faut toujours se battre, mais il faut être conscient que la situation est compliquée, comme pour Angers, pour Saint-Étienne ou d’autres clubs. C’est notre championnat, c’est à nous de sortir de là. S’il est nécessaire de compléter 15enous finirons le 15el’essentiel est qu’il faut tout faire pour s’en sortir. Récupérons nos joueurs, gardons cet état d’esprit, que chacun donne bien plus que ce qu’il donne actuellement. Il y aura des jours meilleurs.

La loi du football impose que l’entraîneur soit menacé en cas de mauvais résultats. Est-ce que Michel Der Zakarian ?

Tout est plus ou moins dit dans la question, il le sait le premier. Quand il n’y a pas de bons résultats, il est plus facile de changer d’entraîneur que de changer vingt joueurs. Mais pour l’instant, il reste 27 matches au calendrier, il y a encore de rudes batailles à livrer.

Alors pas d’ultimatum ?

Il ne s’agit pas d’un ultimatum. Il reste 27 matches restants et il n’y a eu que sept journées jouées. Bon, je suis d’accord, nous sommes dans une société 2.0 où il faut tout faire à la minute près, mais pour le moment, comme je l’ai dit, il y a quatre matches importants avant de fêter nos 50 ans avec nos anciens joueurs (« le match des héros », le 16 novembre à la Mosson), j’espère donc que nos joueurs actuels se rendront compte qu’il y a une belle fête qui s’annonce et qu’il serait bien d’accueillir nos vétérans dans une meilleure situation au classement. Alors tout le monde fera l’effort, moi d’abord, tout le monde fera l’effort de se battre jusqu’au bout, pour porter haut les couleurs de La Paillade, dès dimanche (20 octobre) contre Marseille.

 
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