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La pollution de l’air intérieur revient sur le devant de la scène dans le Jura

Assises dans la salle du Parlement exiguë et inconfortable de Delémont, souvent dépourvue d’aération, les autorités politiques jurassiennes ne sont pas forcément les plus exemplaires en la matière. Mais ils devront bientôt se soucier de la qualité de l’air intérieur.
Un air intérieur sain ? Oui, c’est l’affaire de tous et pas seulement des parlementaires. Dans une récente intervention, la députée Verte Sonia Burri-Schmassmann exhorte les autorités à renforcer la prévention dans les écoles, auprès de la population, et même dans les bâtiments publics, sur l’importance de maintenir un air sain.
Performances réduites et risques pour la santé
Si l’on a tous en tête les maux de tête ou les difficultés de concentration qui peuvent survenir en restant trop longtemps dans une pièce mal aérée ou aérée, la députée écologiste évoque également d’autres problèmes de santé. « Plusieurs études montrent les impacts très évidents d’une mauvaise qualité de l’air sur la santé, comme les maladies respiratoires et cardiovasculaires, les allergies, les cancers et la mortalité prématurée », rappelle-t-elle.
Ce problème n’est pas nouveau et a déjà fait l’objet de plusieurs interventions politiques dans le Jura, restées sans suite. Pourquoi l’attraper encore ? Pour Sonia Burri-Schmassmann, cette question a suscité de vives inquiétudes pendant la crise du Covid, avec les risques de transmission du virus, mais selon elle, elle a tendance à passer à nouveau sous les radars. Pour le député, il s’agit cependant d’un véritable problème de santé publique, compte tenu notamment du temps passé par chacun à l’intérieur, estimé à environ 80 %. Avec l’accumulation de CO, mais aussi de radon et de substances provenant entre autres des matériaux de nettoyage ou de construction, l’air intérieur peut être jusqu’à dix fois plus pollué que l’air extérieur. Elle.

#Suisse

 
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