Pour le premier sujet évoqué plus haut, Adrien Dolimont a entamé son premier conclave budgétaire au niveau du gouvernement wallon, un accord qui ne se fera pas sans douleur, comme le confirme Étienne de Callataÿ. « Il faudrait commencer par oser le dire. La situation des finances publiques régionales est problématique, elle l’est aussi à Bruxelles, il va donc falloir prendre des mesures et comme il n’y a pas d’argent magique, oui ça va faire mal.»
Adrien Dolimont, le plus jeune ministre-président de Wallonie
La dette wallonne qui atteindra 41 milliards fin 2024
Alors que la dette de la Région wallonne atteindra 41 milliards à la fin de l’année, cela équivaut au double de ses dépenses… Cette situation difficile, Étienne de Callataÿ never saw her. “Le temps joue contre nous, certains facteurs vont conduire à une dégradation des finances publiques de notre pays, notamment l’aspect du vieillissement qui entraîne une charge sur les retraites. La situation budgétaire actuelle est sans précédent par sa gravité et, à politique inchangée, elle le sera encore plus demain.»
Après le premier conclave budgétaire, Adrien Dolimont saura-t-il respecter les promesses qu’il a faites ? A savoir : pas de nouveaux impôts, réforme des droits d’enregistrement et réforme des droits de succession… « Pour moi : Non ! refutes Étienne de Callataÿ, il peut essayer de ne pas augmenter les impôts et en réduire d’autres, mais il devra réduire les dépenses de telle manière que cela devienne à peine crédible. Malheureusement, je pense que nous devrons augmenter certaines taxes.»
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Ensuite, le débat s’est tourné vers la fameuse taxe automobile que devront payer les Wallons. Selon les estimations, le montant serait, en moyenne, de 2.200 euros par an et par foyer wallon. “Cette somme versée provenait du Parti Socialiste. Au vu des critiques que j’ai reçues en l’évoquant en interview, je pense qu’on n’est pas loin de la vérité. Ce chiffre ne vise en aucun cas à exonérer le PS de ses responsabilités dans ce gouffre tel qu’il existe aujourd’hui.»
En fin d’entretien, Maxime Binet a relancé Étienne de Callataÿ sur le programme du prolongement du tramway jusqu’à Liège qui ne verra pas le jour en raison de coûts excessifs. Est-ce que ce sera le cas pour d’autres projets ? “Oui sans doute mais qui n’aura pas la même portée budgétaire. Il aurait fallu dire que nous n’en avions pas les moyens. La Wallonie vit au-dessus de ses moyens. Il y aura moins d’argent pour subventionner les écoles, les nouveaux terrains de sport et autres infrastructures.»
Revivez l’intégralité de l’interview en tête d’article.
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