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La Sunshine List est désormais injuste pour les petites villes, affirment les maires

Bob Mullin n’est pas opposé à Liste du soleil. Il pense simplement qu’avec l’inflation qui a érodé la valeur des salaires au cours des trois dernières décennies, les règles du système public de déclaration des salaires de l’Ontario doivent être révisées.

M. Mullin est le maire de Stirling-Rawdonun canton d’environ 5 000 habitants situé à 23 kilomètres au nord-ouest de Belleville.

Comme toute municipalité ontarienne, grande ou petite, Stirling-Rawdon est tenue de déclarer publiquement lequel de ses employés gagne 100 000 $ ou plus par année. C’est le cas depuis l’adoption de la loi sur la divulgation des salaires du secteur public en 1996.

Le seuil de déclaration n’a pas été modifié depuis. Si ce chiffre avait été ajusté à l’inflation, il serait aujourd’hui de 180 000 dollars. une énorme différenceselon M. Mullin.

Bob Mullin est le maire de Stirling-Rawdon, un township d’environ 5 000 habitants situé à 23 kilomètres au nord-ouest de Belleville.

Photo : avec l’aimable autorisation

Le conseil municipal de Stirling-Rawdon a récemment demandé au gouvernement du premier ministre Doug Ford de mettre à jour la loi afin que le taux d’inflation soit appliqué chaque année.

Pour un canton de la taille de Stirling-Rawdondivulguer publiquement les noms et les salaires d’un petit nombre de résidents qui atteignent ce seuil dépassé équivaut presque à une atteinte à la vie privée, déclare le maire Bob Mullin.

Ils vivent tous dans une petite ville. Tout le monde les connaît.

Le maire du canton de Centre-Frontenac, Frances Smithreconnu que cette situation est embarrassante. Sa municipalité fait partie de celles qui ont exprimé leur soutien à l’appel au changement de Stirling-Rawdon.

Notre communauté est composée d’un grand nombre de personnes âgées qui vivent avec un revenu très fixe. Il est difficile pour une personne de 70 ou 80 ans de se rendre compte que 100 000 $, ce n’est pas beaucoup d’argent de nos jours.

Avantage injuste

Le système actuel est également injuste, car les employeurs privés ou même d’autres municipalités avec lesquelles Stirling-Rawdon est en compétition pour les travailleurs et peut voir ce que le canton offre en termes de salaires, M. Mullin.

Il est donc assez simple de dire : Venez à nous. Nous vous offrons ce petit avantagedit-il à propos de ces employeurs rivaux.

Les petites communautés ont déjà du mal à trouver suffisamment de personnel pour effectuer le travail nécessaire en plus du Liste du soleil.

Alors, avec un truc pareil, qui nous paraît un peu frivole, ça ne marche pas du toutdit Frances Smith.

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«Je pense que la province doit se mettre à jour», selon Frances Smith.

Photo : Radio-Canada / Jean Delisle

Le ministère des Affaires municipales et du Logement de l’Ontario, auquel Stirling-Rawdon a envoyé sa demande (en plus du cabinet du Premier ministre), n’a pas accordé d’entretien à nos confrères de Radio-Canada.

Cependant, la ministre Caroline Mulroney, qui est présidente du Conseil du Trésor, a envoyé une déclaration écrite dans laquelle le gouvernement reconnaît que 100 000 $ représente quand même beaucoup d’argent pour les familles ontariennes.

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Caroline Mulroney est également ministre des Affaires francophones de l’Ontario depuis 2018. (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada

Maintien du seuil permet aux contribuables de faire des comparaisons d’une année à l’autre et rend le secteur public de l’Ontario plus transparent et responsable.

Cette déclaration précise également que le gouvernement n’envisage pas de modifier le seuil.

Avec les informations de Guy Quenneville, Radio-Canada Nouvelles

 
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