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Face-à-face sur l’avortement devant le CHUL

Des manifestants pro-choix et pro-vie se sont installés des deux côtés de l’avenue Jean-De Quen, devant le CHUL et le Centre mère-enfant Soleil, dimanche après-midi.

Dans le camp pro-vie, les participants se réunissent pour la Chain for Life, une journée de témoignage public organisée chaque premier dimanche d’octobre aux États-Unis et au Canada. « C’est une heure de prière silencieuse. Nous ne discutons pas avec l’opposition. Chacun a droit à son opinion », a déclaré Soleil Daniel Marcotte, entouré d’une poignée de personnes.

Une poignée de personnes se sont rassemblées dimanche pour la Chaîne pour la vie. (Philippe Chabot/Le Soleil)

Ces gens veulent que le gouvernement encourage les femmes à garder leur bébé. Ils croient que la vie est précieuse et doit être protégée à tout prix. « Nous pensons que le bébé a un cœur et du sang qui coule dans ses veines. Il existe plusieurs opinions à ce sujet, mais nous sommes convaincus que la vie commence avant la naissance. Tout le monde ne croit pas à l’avortement», ajoute M. Marcotte.

Une contre-manifestation pour l’avortement

De l’autre côté de la rue, dans le camp pro-choix, le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (RGF-CN) ne veut pas laisser l’opposition occuper l’espace public. « Nous sommes ici en réponse à la manifestation d’opposition qui diffuse un message violent et dangereux pour les droits des femmes », a déclaré la porte-parole Andréane Chabot.

Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale s’est réuni pour contrebalancer la manifestation adverse et prôner le droit à l’avortement. (Philippe Chabot/Le Soleil)

Cette dernière et la vingtaine d’autres personnes à ses côtés sont attristées de voir que le mouvement « anti-choix » prend de l’ampleur au Canada.

Mme Chabot ajoute toutefois que de plus en plus de gens commencent à comprendre qu’il s’agit d’un dossier prioritaire. «Mais il n’existe au Québec que trois ressources pro-choix pour aider à la prise de décision, soit SOS Grossesse Québec et Estrie ainsi que Grossesse-secours», indique-t-elle.

« Nous demandons donc de meilleurs moyens à ces organisations et un meilleur accès à l’avortement pour qu’il soit sûr et gratuit. Ce n’est pas parce que c’est légal que c’est forcément accessible à toutes les femmes», conclut Andréane Chabot.

#Canada

 
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