Mercredi, tout va très vite. Il faut jongler entre musicothérapie, séance de kiné, déjeuner… « Ça se passe plutôt bien, je suis à cinq minutes, voyez-vous, de 2-3 petites organisations… »dit Delphine Ganne. Depuis sa naissance, son fils Martin souffre de paralysie cérébrale : il s’agit d’un accident vasculaire cérébral in utero qui a entraîné une hémiplégie droite et des troubles du langage.
Un bouleversement pour la vie de la famille. « Du jour au lendemain, on dira que je suis devenu son taxi, sa secrétaire, son éducatrice… Et surtout il y avait un planning de rééducation qu’il fallait mettre en place.
Sept rendez-vous de rééducation par semaine, un incontournable
Un emploi du temps chargé, en plus de l’école : pas moins de sept rendez-vous de rééducation par semaine. Si Delphine Ganne a abandonné sa carrière professionnelle, c’est pour permettre à son fils d’acquérir un maximum d’autonomie. « Il est évident que la rééducation est essentielle à sa guérison, c’est ce qui lui a permis d’apprendre à marcher malgré son hémiplégie, ce qui lui a permis d’apprendre à parler, ce qui lui a permis d’accomplir de nombreux actes de parole. la vie quotidienne aussi.
Même si elle bénéficie d’une certaine aide, Delphine aimerait que son statut d’aidante soit mieux reconnu. « Mon fils et moi ne rentrons pas dans les cases de ce statut d’aidant familial PCH. Je n’y ai donc pas droit, je ne peux pas le réclamer. Et donc, aujourd’hui, que dois-je pouvoir cotiser à la retraite, parce que depuis sept ans, je ne cotise plus à la retraite… J’aimerais avoir une certaine appréciation de ce que je fais au quotidien.
Un tiers des soignants sont contraints de quitter leur emploi pour s’occuper de leurs proches.
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