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Maëva a parcouru plus de 1 500 km sur le chemin de Compostelle

Par

Céline Ravaudet

Publié le

5 octobre 2024 à 19h38

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Maëva Lelièvre revenons de deux mois et demi passés sur le Chemin de Compostelleavec un ami de l’IUT de Tours. «Je ne me souviens pas vraiment comment est née l’idée», raconte Colpéenne, 21 ans. Avec Cléa, nous courions ensemble, et parfois nous partions en randonnée le week-end. »

Fraîchement diplômés en diététique et nutrition, ils se sont rencontrés le 9 juillet à Clermont-Ferrand « où vivent les grands-parents de Cléa, qui ont eux-mêmes parcouru ce chemin il y a 20 ans. Ils nous ont emmenés au point de départ, au Puy en Velay, et ont été émus de revoir ce lieu où ils se sont ensuite portés volontaires. »

« D’énormes ampoules »

Pour les filles, c’était le point de départ de ce grand aventure. Les débuts n’ont pas été faciles pour Maëva. Elle souffrait beaucoup d’ampoules aux pieds. « Ils étaient énormes ! J’ai dû alterner baskets et sandales pour que ça guérisse. Sur les conseils d’autres marcheurs, elle s’est également équipée de chaussettes anti-frottements et de crème Nok. Au fil des jours, tout est revenu à la normale, « même si j’ai encore eu quelques ampoules ici et là jusqu’à la fin. »

En dehors de ces soucis, tout s’est bien passé pour les deux amis qui avaient réservé toutes leurs auberges côté français. Ils n’ont eu aucune difficulté à parcourir les 20 à 25 kilomètres par jour qu’ils avaient prévus.

Nous avons presque regretté d’avoir tout prévu car parfois nous aurions marché davantage. Comme le but est aussi de lâcher prise, nous avons eu le sentiment d’être plus libres en Espagne, où nous avons trouvé notre logement au fil des étapes.

Maëva Lelièvre

Une fois de l’autre côté de la frontière, ils étaient « debout », habitués à leur rythme et heureux de rencontrer chaque jour de nouvelles personnes sur le chemin. chemin. « Nous avons rencontré beaucoup de femmes très inspirantes, raconte Maëva. Beaucoup ont fait le voyage seuls. « C’est facile de parler aux marcheurs. Tout le monde s’en soucie. Il y a beaucoup d’entraide. »

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Un voyage prolongé à Muxia

L’après-midi, ou le soir, ils profitaient du temps de repos pour découvrir les villes et tamponner leurs lettres de créance (livret qui atteste de leur passage tout au long du parcours). Une fois à Saint-Jacques, ils reçoivent leur diplôme sur lequel est inscrite la distance totale parcourue « soit 1 515 km ! »

En réalité, leur aventure ne s’arrête pas là. « Nous avons fait davantage parce qu’on nous conseillait d’aller aussi loin Finisterrepoursuit Maëva. Les gens disaient que Finisterre était la fin de quelque chose. Et que cela devait se terminer à Muxia ce qui marquait le début de quelque chose d’autre. »

Comme les deux jeunes femmes n’avaient pas de date de retour en tête, elles ont marché encore 90 kilomètres jusqu’à Finisterre, et encore 30 kilomètres de plus pour atteindre Muxia. «Beaucoup de gens nous ont dit que le chemin est magique. Avec le recul, je crois qu’il y a de la vérité car plusieurs choses surprenantes se sont produites à la fin de notre voyage. »

Parmi eux, la découverte d’une annonce pour un emploi dans son domaine chez elle à Colpo. « J’ai rapidement envoyé une lettre et j’ai été convoqué pour un entretien à mon retour. » Maëva ne cache pas sa joie depuis qu’elle a été sélectionnée (en CDD), « c’est super de commencer. »

Leur challenge d’été a vraiment rempli son objectif, celui d’être un trait d’union entre leur vie étudiante et leur début de vie professionnelle. Quant à la balade, Maëva l’a beaucoup appréciée, et compte bien la poursuivre dès que possible. « Et pourquoi ne pas partir un jour à l’aventure en solo ! »

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