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«Nous pouvons vivre et travailler en français en Ontario», a soutenu la ministre Mulroney à Paris

PARIS – Devant les chefs d’État et de gouvernement au 19e Sommet de la Francophonie, la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a défendu la place du français et le pôle économique de l’Ontario au Canada.

Vous avez pris la parole à la Conférence ministérielle de la Francophonie. Quel message avez-vous envoyé ?

J’ai fait la promotion de l’Ontario français comme une juridiction francophone importante en Amérique du Nord. La majorité des gens ici, lorsqu’ils pensent à la francophonie canadienne, pensent au Québec. J’ai donc souligné le fait que nous avons 700 000 Franco-Ontariens et 1,5 million de personnes qui parlent français. Nous sommes le moteur économique du Canada. Les gens peuvent venir travailler et vivre en français en Ontario. Je crois que le message a été très bien reçu.

Quelle différence notable avez-vous perçue entre votre premier sommet à Djerba et celui de Paris ?

À Djerba, j’ai eu la chance de conclure le premier accord international de l’Ontario avec la région francophone de Belgique, Wallonie-Bruxelles. Aujourd’hui, j’ai rencontré sa nouvelle ministre-présidente (Elisabeth Degryse) pour discuter des détails de cet accord et développer de nouvelles pistes de collaboration. Nous sommes également ravis de compter la Nouvelle-Écosse comme nouveau membre de l’OIF. Je viens de parler au ministre LeBlanc. Nous développerons une voie de compréhension entre l’Ontario et sa province.

Comment s’articule la voix diplomatique entre le Canada et les autres délégations canadiennes (Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick) dans ce type de sommet ? Lorsque Justin Trudeau donne la position du Canada, cela signifie-t-il que l’Ontario est toujours sur la même ligne ?

L’Ontario est là pour promouvoir la francophonie et tisser des liens avec d’autres pays et organisations. Nous avons beaucoup de chance de faire cela. Le Canada est également ici pour s’engager dans la diplomatie. C’est très intéressant d’être à la table pour voir ce que le Canada présente. Mais l’Ontario se concentre vraiment sur la manière de créer des opportunités pour les francophones de la province.

À cet égard, comment avez-vous perçu cette francophonie des affaires dans les événements entourant le Sommet : au Village de la Francophonie et au salon FrancoTech ?

A Djerba, nous n’avions pas de drapeau. Cette année, nous avons un grand pavillon qui a connu un grand succès, en partie grâce à une application qui a attiré de nombreuses personnes sensibilisant à l’Ontario, et qui est issue d’une collaboration du ministère du Développement économique et d’autres ministères pour créer ce logiciel. À Station F, où se tenait le salon Francotech, le pavillon a également attiré de nombreuses personnes intéressées à faire des affaires avec l’Ontario français. Ils ont développé de nombreuses relations d’affaires.

A l’issue de ce sommet, envisagez-vous d’autres accords de coopération comme celui de Wallonie-Bruxelles ?

Outre la Wallonie, j’ai parlé avec des représentants de la Louisiane, du Maroc, de la Slovaquie et d’autres régions (…) J’espère que ces conversations déboucheront sur d’autres collaborations avec l’Ontario.

 
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