La longue marche Solvay ce samedi à Salindres dans le Gard

Ils ont appris l’arrêt de la production et la fermeture de leur usine il y a 12 jours. 68 postes sont supprimés d’ici octobre 2025. Ce samedi, LE Salariés Solvay, marchent de l’usine à la mairie de Salindres dans le Gard, les élus et la population s’associent à cette marche en signe de solidarité. La longue marche de Solvay a été abordée par la direction le 24 septembre. BOB. Solvay fermé, le tsunami pour les salariés, les familles et les entreprises locales. “J’ai des ouvriers d’usine qui, lorsqu’ils sortent de l’usine, viennent ici pour faire des courses ou récupérer des colis.” dit Sophie, « Il y a une dizaine de commerces au Saut-du-Loup (près de Rousson) cela va forcément nous impacter mais nous pensons d’abord aux salariés« .

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Après les courses, devant le supermarché Sophie, la solidarité des habitants, “Ils doivent se défendre” confie à France Bleu Gard Lozère, ce récent habitant du secteur, “ils ont des crédits, je me mets à leur place, ça ne doit pas être facile» complète cet autre. Se défendre pendant que les représentants du personnel négocient les termes du Plan de Sauvegarde de l’Emploi, un dur combat pour Séverine, qui a un mari à l’usine, “même si nous sommes petits et ne pesons pas grand-chose (face aux grands patrons) ce n’est pas une raison pour se taire« . Séverine et les autres marcheront de l’usine à la mairie de Salindres, une ligne de crête, tandis que la direction de Solvay – qui a donné 450 M€ aux actionnaires cette année (chiffre CGT) semble prête à ne rien lâcher.

“Nous avons encore l’espoir de sauver des emplois”

Le pont d’accès à l’usine de Salindres toujours bloqué (sauf camions transportant les produits nécessaires à la sécurité du site), par les salariés. Au grand désarroi de l’autre usine du site chimique du Salindrois. Axens qui rencontre des difficultés avec sa propre production (secteur de l’énergie) qui commence à prendre beaucoup de temps. Les représentants de Solvay négocient le PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) dans des conditions compliquées. “Ils ont le dos très solide. explique Damien Olry, délégué central CGT-Solvay, «ils ont fait 1,21 milliard de chiffre d’affaires, ils peuvent faire quelque chose pour nous et sauver des emplois« Sous la menace d’un minimum d’EPS ?On a déjà tout perdu, on n’a plus rien à perdre, on continue« .

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