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le chef du SPVQ aimerait une aide supplémentaire de Québec

Tout comme le maire Bruno Marchand, le chef du Service de police de la ville de Québec (SPVQ), Denis Turcotte, aimerait obtenir des sommes supplémentaires du gouvernement Legault pour « mieux » lutter contre le crime organisé sur son territoire et augmenter le nombre de policiers dans son territoire. rangs.

Nous sommes confrontés à un problème provincial. Ce n’est plus un problème local à Québec que seuls les citoyens de Québec doivent payerinsiste Denis Turcotte, en entrevue à Radio-Canada.

Ces dernières semaines ont été marquées par une recrudescence de la violence dans la guerre entre motards hors-la-loi et gangs de rue. Le mois dernier, trois suspects de la région de Montréal ont été arrêtés après avoir tenté de tirer sur un homme en plein jour à Québec.

Le véhicule de Patrick Laurendeau a été criblé de balles à Loretteville le 7 septembre. (Photo d’archive)

Photo: Radio-Canada / Steve Jolicoeur

Le maire Bruno Marchand tente sans succès depuis plusieurs mois d’obtenir des sommes supplémentaires de Québec. Il a récemment accepté l’offre de collaboration du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel. À compter du 4 novembre, une dizaine d’agents de la Sûreté du Québec (SQ) épauleront leurs collègues québécois pour une durée limitée, une information révélée pour la première fois jeudi par le Bureau d’enquête de Québecor, et confirmée par le SQ.

Plus de policiers au SPVQ

Le chef de SPVQ, Denis Turcotte dit apprécier ce coup de pouce de la Sécurité, mais souhaiterait grossir les rangs de sa police avec du « personnel supplémentaire ».

Pour la Ville de Québec [ça permettrait] être meilleur en prévention, en renseignement, et par la même occasion : nos interventions seront meilleures aussidit-il. Le renseignement, nous sommes bons, mais nous pourrions être meilleurs.

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Le maire de Québec, Bruno Marchand, et le chef de police Denis Turcotte, en 2021. (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada

Le numéro un policier au Québec aimerait obtenir une aide financière comme celle accordée à Montréal et Laval, qui ont reçu respectivement 200 et 20 millions de dollars pour contrer la violence armée au cours des dernières années. Il précise cependant qu’il s’agit du cheval de bataille du maire Marchand.

Le problème est provincial. Ça vient de partout, le marché québécois est lucratif [pour les criminels] : ça se passe ici.

Une citation de Denis Turcotte, chef du Service de police de Québec

Denis Turcotte croit que les citoyens du Québec sont en sécurité et que le SPVQ a toujours la situation sous contrôle. Si le conflit qui fait rage au sein du crime organisé touche principalement les criminels, Denis Turcotte craint que cette guerre fasse des victimes collatérales.

Quelques inconvénients

Si François Lemay, président de la Fédération des policiers municipaux du Québec, voit d’un bon oeil ce déplacement de personnel, il est d’avis que les policiers du Québec resteront toujours ceux qui ont l’expérience du terrain au Québec.

La connaissance du terrain, la connaissance de la criminalité à Québec, la connaissance de tout Québec appartiennent aux enquêteurs de Québec.

Une citation de François Lemay, président de la Fédération des policiers municipaux du Québec

Des connaissances qui, selon lui, leur permettent d’être très efficace dans le territoire de la capitale nationale.

Quand les gens arrivent de l’extérieur, veulent, ne veulent pas, ils n’ont pas cette expérience de terrain, cette connaissance urbaine et ne sont pas capables d’être aussi efficaceslaisse tomber M. Lemay.

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«Les policiers du Québec resteront toujours ceux qui ont une expérience de terrain» au Québec, affirme François Lemay, président de la Fédération des policiers municipaux du Québec. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Samuel Houde

Il estime que la solution doit avant tout être envisagée de l’intérieur.

Je pense que ce n’est pas dans les prêts temporaires qu’on trouvera une solution à long terme» argumente l’homme.

Depuis 20 ans, la Ville de Québec ne reçoit aucun financement du gouvernement alors que les citoyens du Québec paient 100 % pour leur police, et, en plus, paient le personnel de la Sûreté du Québec à même leurs impôts.dit-il.

Le gouvernement devra prendre des décisions pour permettre au Service de police d’être en mesure de budgétiser à long terme. L’arrosage est terminé.

Une citation de François Lemay, président de la Fédération des policiers municipaux du Québec

Avec la collaboration de Bruno Savard, Louis-Philippe Arsenault et François Pouliot

 
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