L’ouragan « majeur » Kirk, actuellement de catégorie 4, va s’affaiblir puis toucher une partie de la France en milieu de semaine prochaine. De fortes pluies et du vent sont attendus sur la façade nord-ouest.
Sortez les parapluies et les imperméables : une partie de la France sera arrosée pour cette deuxième semaine d’octobre. L’ouragan « majeur » Kirk, actuellement dans l’Atlantique, poursuivra sa route vers l’Europe occidentale. Mercredi 9 octobre, ses restes devraient même arroser une partie de la France, comme l’explique Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France, à BFMTV.com.
L’ouragan actuellement de catégorie 4 est secoué par des vents d’environ 215 km/h, mais devrait perdre en intensité au fil des jours, à mesure qu’il se rapproche des Açores puis des côtes françaises.
« Sur cette trajectoire, l’ouragan Kirk devrait perdre ses caractéristiques tropicales », relate le prévisionniste, s’exprimant avec prudence face à un événement encore incertain pour plusieurs raisons.
Vent, pluie, air doux
A quoi pourrait ressembler le passage de ce mauvais temps ? Tout d’abord, dans la plupart des prévisions, elle devrait être assez localisée et ne toucher qu’un grand quart du pays. D’autres scénarios non privilégiés à ce stade suggèrent une transition plus large, sans balayer l’ensemble du pays.
Scénarios et trajectoires potentielles mis en images par l’Observatoire des Orages et Tempêtes de Keraunos :
A quoi faut-il s’attendre en Bretagne et en Normandie ? Un « vent assez fort » et « des précipitations assez importantes » selon le prévisionniste. Mais aussi une dose d’air plus doux qui pourrait faire légèrement monter la température en journée.
Mais il est encore très tôt pour définir les contours exacts de cette dépression. « Il y a toujours des conditions. Ces systèmes tropicaux perturbent nos modèles de prévision», nuance Christelle Robert, presque une semaine avant le passage de Kirk.
Ce mauvais temps ne serait pas exceptionnel pour cette période de l’année. « Nous sommes dans la saison des ouragans. Il peut arriver que ces systèmes tropicaux viennent finir leur vie en Europe. C’est classique et on l’observe régulièrement”, ajoute le spécialiste.
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