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La gratuité de la vaccination est étendue à toute la France, annonce Annie Genevard

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La ministre de l’Agriculture Annie Genevard, au Sommet de l’élevage, à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme), le 3 octobre 2024. JEFF PACHOUD / AFP

Un premier bain de foule pour tenter de rassurer un secteur en grande difficulté. La nouvelle ministre de l’Agriculture Annie Genevard était en visite, jeudi 3 octobre, au Sommet de l’élevage – 650 exposants de 32 pays, 2.000 animaux, 120.000 visiteurs attendus – qui se tient à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) depuis 1est et jusqu’au 4 octobre. Elle devait également y séjourner vendredi pour accompagner le Premier ministre Michel Barnier et le ministre de l’Économie Antoine Armand.

Anciennement députée (Les Républicains) du Doubs, ancienne présidente de l’Association nationale des élus de montagne, elle a, jusqu’à présent, été plutôt bien accueillie par les professionnels qui reconnaissent sa connaissance du terrain et son travail sur la loi EGalim, qui régit relations commerciales dans le secteur alimentaire. « Elle connaît très bien le monde de l’élevage. Pour le reste du secteur agricole, on attend de voir », nuance Christophe Chambon, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale des syndicats agricoles (FNSEA).

Après avoir reçu les syndicats agricoles et les chambres d’agriculture ces derniers jours, la ministre a parcouru les allées du sommet à la rencontre des éleveurs, rappelant sa méthode : « écoute, dialogue et action ». Il n’en faudra pas moins face aux immenses attentes de la profession, frappée de plein fouet depuis cet été par un « crise sanitaire sans précédent », rappelle Aurélien Teyssier, président de la section brebis noires du Velay. Cela est dû à une augmentation de la fièvre catarrhale du sérotype 8 et à l’apparition du sérotype 3 en France début août.

« Nous perdons beaucoup d’animaux et il n’existe aucun traitement. Pour le sérotype 3, il existe un vaccin financé par l’État pour certains départements. Mais pour le sérotype 8 qui nous touche ici, il n’y a pas de couverture vaccinale et un grand manque de disponibilité. J’ai réussi à en avoir 300 pour un troupeau de 500 moutons », continues Aurélien Teyssier.

« Les vaccins gratuits sont encore limités »

Si les moutons sont les plus touchés par cette épizootie qui décime les troupeaux, transmise d’un animal infecté à l’autre par une morsure d’un moucheron du genre Culicoides, les moutons sont également touchés, “Contraindre fortement les exportations d’animaux”insiste Yohann Barbe, président de la Fédération nationale des producteurs de lait et vice-président du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière. À cela s’ajoute la maladie hémorragique épizootique (EHD), qui touche également les deux types d’élevages.

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