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l’angoisse des Libanais du Gard

Cardiologue à Nîmes, le Franco-libanais Bernard Hijazy craint une explosion de conflit.

“J’appelle ma mère trois fois par jour”… Partie en vacances au Liban, la vieille dame de 87 ans y est coincée. “Il n’y a plus d’avions pour rentrer chez soi, l’aéroport est au milieu d’une zone de bombardement et il va bientôt manquer de médicaments.” La famille de Bernard Hijazy vit à Tripoli, la deuxième ville du nord du pays.

Un million de réfugiés

Loin de l’épicentre des bombardements mais dans une ambiance de guerre effrayante. « Des avions militaires survolent avec un rugissement très affligeant, des bombes qui explosent comme un tremblement de terre. Nous entendons des enfants pleurer au téléphone. dit-il, sa voix pleine d’émotion.

“Je suis figé, j’ai l’impression que c’est un film d’apocalypse”poursuit le cardiologue qui s’inquiète pour sa famille, ses amis et tous les civils, victimes de ce conflit qui dégénère « Le Hamas, puis Gaza, Beyrouth et maintenant l’Iran… Le Liban est un pays exsangue, au bord du gouffre, je crains pour sa survie. Le destin persiste… »

Les guerres successives n’ont cessé de vider le pays, “La diaspora libanaise, c’est 14 millions de personnes”insiste-t-il. La France est le seul pays qui nous aide. Il faut imposer un cessez-le-feu, ouvrir un couloir humanitaire. Il y a un million de réfugiés du Sud Liban, les gens dorment sur les trottoirs à Beyrouth, sans tente et l’hiver approche… »

 
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