Près d’une dizaine de collectifs et associations de riverains engagés dans la lutte contre la pollution perfluorée ne souhaitent pas l’extension de Daikin Chemical France – son unité précomposés – à Pierre-Bénite.
Les cartes de la transparence jouées par chacun et les annonces d’évolutions faites par l’industriel n’y changent rien.
“Nous ne sommes pas dupes”
La confiance est rompue et seule l’arrêt de l’exploitation des PFAS semble être une perspective audible à leurs oreilles.
Forts d’une pétition ayant recueilli plus de 7 000 signatures, ces acteurs de la lutte appellent donc à un rassemblement citoyen devant la Préfecture de Région ce lundi 30 septembre à partir de 18 heures pour le rappeler. Tout un symbole puisque la consultation publique lancée par « la Préf » il y a deux semaines sur le nouveau dossier autour de l’extension s’achèvera quelques heures plus tard.
Une démarche qui, à l’image des annonces de Daikin, n’a convaincu ni les représentants de « PFAS contre terre » ni ceux du « Bien vivre à Pierre-Bénite ». Deux des associations à l’origine de la procédure qui a abouti à la fermeture de cette unité de précomposés en juin, plus que vigilantes après deux ans de luttes et de révélations.
« Nous n’avons pas confiance. Tout cela n’est qu’une manière de contourner la décision de justice», attaque Thierry Mounib, président du Bien-Vivre à Pierre-Bénite. “Nous ne sommes pas dupes” renchérit Lucas Miguel de “Pfas contre terre”.
Ce lundi soir, le message sera clair : un nouvel arrêté autorisant le fonctionnement de l’unité aura du mal à passer.
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