Décès de Laurent Tirard, directeur du Petit Nicolas, à l'âge de 57 ans
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Décès de Laurent Tirard, directeur du Petit Nicolas, à l'âge de 57 ans

Par BG

Publié
Il y a 6 heures,

Mis à jour Il y a 3 heures


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Le directeur deAstérix et Obélix : Au service de Sa Majestéde Molière et les vacances du petit Nicolas nous a quitté jeudi après une longue bataille contre la maladie.

Il admirait le geste de Jacques Tati et aimait le génie de la saga Star Wars. Le réalisateur Laurent Tirard, un adaptateur inspiré de la Petit Nicolas et auteur d'un film célèbre sur Molière, est décédé le 5 septembre à Paris, après une longue bataille contre la maladie. Il n'avait que 57 ans. C'est ce qu'indique le communiqué envoyé par le BCG, son service de presse, à la demande de son épouse.

Passionné de cinéma depuis son enfance, Laurent Tirard, né le 19 février 1967 à Roubaix, a suivi sa vocation après le lycée en suivant un cursus de cinéma à l'université de New York. Il a perfectionné ses compétences en devenant critique de cinéma pour Magazine Studio.

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Son premier film, un court métrage, D'une Source fiableest sorti en 1999. En 2007, il réalise le film Molière qui recevra le Prix du Public au Festival International de Moscou. Son premier grand succès remonte à 2009, lorsqu'il s'attaqua à une excellente adaptation du Petit Nicolas de Goscinny et Sempé. En 2012, il signe Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.

L'œuvre de Goscinny et Sempé l'inspire à nouveau en 2014. Il écrit le scénario et réalise Les vacances du petit Nicolas, suite du succès de 2009. Avec Valérie Lemercier et Kad Merad, ce film fera sourire les quelque 2,5 millions de spectateurs dans les salles obscures.

Il est passionné par l'humour et le décalage. En 2016, avec l'aide du duo Dujardin-Efira, il signe Un homme à la hauteur de ses ambitions. Il retrouvera Jean Dujardin en 2018, en Le retour du héros Un film de cape et d'épée moderne. Preuve des talents multiples d'un cinéaste aussi précis qu'ouvert à tous les genres.

Diagnostiqué d'un cancer en 2012, il a subi une greffe de moelle osseuse qui a entraîné une maladie du greffon contre l'hôte (GVHD) qui « a attaqué sa peau, ses poumons, son foie, ses intestins », confiait-il en 2020.

 
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