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L’Université Laval déplore la réduction des permis pour les étudiants étrangers

« Mauvais message » voire atteinte à son « pouvoir d’attraction », l’Université Laval déplore la réduction du nombre de permis d’études pour étudiants étrangers prévue par le gouvernement Trudeau.

La Presse Canadienne a appris qu’Ottawa prévoit réduire de 10 % le nombre de permis d’études pour les étudiants étrangers pour 2025 et 2026. Il passera donc de 485 000 permis à 437 000 permis.

Cette décision survient après que des experts ont averti que la forte croissance démographique exerçait une pression sur un marché immobilier déjà serré. Mais à l’Université Laval, la décision est choquante.

Les étudiants internationaux que nous accueillons dans une université comme la nôtre sont une Source de richesse pour le Québec. indique par courriel François Gélineau, vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable de l’université.

Limiter leur venue ici envoie un mauvais message sur la scène internationale, à un moment où nous sommes engagés dans une véritable course pour attirer les meilleurs cerveaux dans notre pays.

Une citation de François Gélineau, vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable de l’Université Laval.

François Gélineau, vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable de l’Université Laval. (Photo d’archive)

Photo: Radio-Canada / Guillaume Piedboeuf

Selon lui, la décision du gouvernement Trudeau risque de nuire au pouvoir d’attraction des talents [de l’université] de l’international.

Pour que notre université continue d’être innovante, pour qu’elle continue de travailler avec des partenaires du monde entier, il faut plutôt développer ce pouvoir d’attraction. conclut-il.

À la rentrée, l’Université Laval a enregistré une baisse de 26,4 % des nouvelles inscriptions d’étudiants internationaux par rapport à l’an dernier. Ce chiffre avait toutefois bondi de 41 % entre 2019 et 2023.

Étudiants étrangers à l’Université Laval

  • Elles représentent 52% des doctorants, principalement dans les secteurs des sciences pures et appliquées, de l’ingénierie et de la santé.

#Canada

 
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