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en Dordogne, un homme de 26 ans condamné pour harcèlement sur son ex-compagne

Ses muscles sont saillants dans son polo gris, mais sa voix est chancelante à la barre du tribunal de Bergerac (Dordogne), ce lundi 15 avril. Agé de 26 ans, ce jeune homme a harcelé sa compagne avec qui il a eu une…

Ses muscles sont saillants dans son polo gris, mais sa voix est chancelante à la barre du tribunal de Bergerac (Dordogne), ce lundi 15 avril. Agé de 26 ans, ce jeune homme a harcelé sa compagne avec qui il est en relation depuis neuf mois. vieille fille pendant près d’un an, y compris après leur séparation, jusqu’à ce qu’elle porte plainte le 15 février.

3 000 messages en un mois

Le président déroule une liste effrayante de charges contre le prévenu, décrit comme jaloux et possessif. Il a envoyé 3 000 messages en un peu plus d’un mois à sa victime et l’a fait chanter pour qu’elle ait des relations sexuelles avec elle. Il lui a également fait regarder ses pieds au supermarché et a contrôlé son argent en collectant des aides pour elle. Dix jours d’incapacité totale de travail (ITT) avaient été prescrits à la jeune femme de 21 ans, pour troubles anxieux et insomnie.

Présente à l’audience ce lundi, la victime a laissé la parole à son avocat. « Elle est terrifiée, terrifiée, presque détruite », a-t-il expliqué. L’accusé a reconnu les faits et répété qu’il souhaitait que son ex-conjointe « aille mieux ».

Le jeune homme a été abandonné à l’âge de deux mois par son père, qu’il a très peu vu durant son enfance. Est-ce une explication de son comportement ? « Au début, je n’étais pas jaloux, puis petit à petit, ça m’a envahi et j’ai complètement dépassé la norme. »

“Un pacte avec Lucifer”

L’accusé a une personnalité qui interpelle, notamment le président. « Il y a un élément dans le dossier que je n’ai jamais vu auparavant, c’est très particulier. Vous avez écrit et signé un pacte avec Lucifer. » Suivi psychologiquement récemment, le prévenu, au casier judiciaire vierge, a été condamné à deux ans de prison, dont six mois de détention à domicile sous surveillance électronique.

Privé de l’exercice de son autorité parentale, il lui est interdit d’entrer en contact avec sa victime et devra lui verser 2 000 euros pour préjudice moral. Pour le procureur de la République, « ce cas est celui de quelqu’un qui considère sa compagne comme son truc. »

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