Hamza Lemssouguer a guidé son fonds de crédit, Arini Credit Master, vers des gains à deux chiffres en 2023, ce qui en fait l’un des fonds de crédit les plus performants. Ce qui n’est d’ailleurs pas sans susciter l’intérêt de la presse économique et financière internationale à l’instar de Bloomberg qui a fait état des progrès fulgurants du trader marocain.
Hamza Lemssouguer, 33 ans, qui s’est fait un nom au Crédit Suisse grâce aux rendements impressionnants de ses paris importants et risqués sur la dette à haut rendement, a fondé Arini Capital à Londres en 2022 avec environ 1 milliard de dollars d’investisseurs.
Depuis, les actifs d’Arini ont atteint 3,7 milliards de dollars, soit un rendement de 32 % en 2023. Cerise sur le gâteau : le fonds Arini Structured Credit Equity de 544 millions de dollars, lancé en mai dernier, a également gagné 26,7 %. . À titre de comparaison, les fonds de crédit suivis par Bloomberg ont rapporté en moyenne environ 8 % l’année dernière.
Selon Bloomberg, les gains d’Arini étaient en grande partie motivés par le pari que les emprunteurs qui ont levé des fonds pendant « l’ère de l’argent facile » auraient du mal à refinancer leurs dettes à temps après que les banques centrales mondiales du monde entier aient augmenté les taux d’intérêt au cours de la dernière année. contrôler l’inflation.
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Arini, du nom des perroquets élevés par le commerçant marocain, devrait poursuivre son ascension. En effet, selon l’agence américaine, environ 710 milliards de dollars d’obligations spéculatives à haut rendement devraient arriver à échéance à l’échelle mondiale entre 2024 et 2026, offrant ainsi des opportunités lucratives aux hedge funds disposés à prendre des risques. “Le prochain mur de maturité et les défis fondamentaux continueront probablement à présenter des opportunités pour nos investissements longs et courts”, a écrit Lemssouguer dans une lettre aux investisseurs en décembre dernier, dans des termes rapportés par Bloomberg.
Aujourd’hui, Arini étend également son activité d’obligations de prêts garantis en Europe et travaille à l’ouverture de deux nouveaux portefeuilles d’obligations de prêts garantis, un type de ligne de crédit utilisée pour racheter des prêts à effet de levier et les transformer en titres.
Durant son mandat au Crédit Suisse, Lemssouguer, d’origine marocaine, a réalisé un rendement brut annualisé de 38%, dont 81% en 2019 et 44% en 2020.
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Déjà, en 2013, Hamza Lemssouguer était étudiant en mathématiques et statistiques à l’Ecole Polytechnique. Cet été-là, il a passé son stage au bureau des crédits structurés de Goldman Sachs à Londres ; mais plutôt que de retourner chez Goldman l’été suivant, il est revenu pour un autre stage de cinq mois, cette fois au Crédit Suisse, avant de rejoindre la même banque après avoir obtenu son diplôme un an plus tard, en 2015.
Quatre ans seulement après avoir terminé ses études, alors que ses pairs de la banque d’investissement n’étaient encore que collaborateurs de deuxième année, Hamza Lemssouguer a pris la tête du trading de crédits à haut rendement pour l’Europe au Crédit Suisse. Bloomberg a expliqué les raisons de ce succès : en 2020, le desk high-yield de Hamza Lemssouguer a généré environ 220 millions de dollars, soit 5,5% de l’ensemble des revenus de trading obligataires de la banque pour l’année. “Sa capacité à comprendre la psychologie et la tolérance au risque des acteurs du marché, et à évaluer la liquidité dans ce contexte, a été à l’origine de l’une des meilleures années de l’histoire du desk trading”, ont-ils déclaré. termes utilisés par le Crédit Suisse pour parler de Hamza Lemssouguer dans une présentation que Bloomberg dit avoir consulté.
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