Par
Adriers Dishper
Publié sur
27 janvier 2025 à 17h42
Ils étaient une trentaine d’agriculteurs du syndicat de la Condédération Paysanne pour défilé sur les étagères alimentaires de l’hypermarché Carrefour de Saint-Maximindans le sud de l’Oise, le samedi 25 janvier.
Une manifestation qui n’est pas passée inaperçue avec les clients samedi après-midi, depuis que les agriculteurs ont défilé avec bannières, drapeaux, tambour et les mégaphones.
«Devenez un meilleur revenu»
«L’objectif était de réclamer un meilleur revenu», résume Marie Ortega, porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Oise.
La semaine dernière, les agriculteurs avec des drapeaux jaunes avaient démontré avant la Mutuali Sociale Agricole (MSA), à Beauvais, «pour réclamer une meilleure protection sociale», à cette période des élections professionnelles agricoles.
«Tout cela tourne autour de la promesse faite par Emmanuel Macron sur étagesLors de la dernière foire agricole, en février 2024. Nous demandons que ces prix minimaux garantis pour les produits agricoles prennent en compte non seulement un revenu décent pour les agriculteurs mais aussi la protection sociale qui maintient la route », ajoute le mot transporteur.
-Alerte les consommateurs
Par cet événement, les agriculteurs voulaient sensibiliser et surtout les consommateurs alertes. Et donc directement les clients, qui ont fait leurs achats dans cet hypermarché.
«Ils sont également piégés par le système de distribution de masse», dénonce Marie Ortega. «Les grands distributeurs comme Carrefour ou Lactalis font des milliards d’avantages en spéculant sur notre travail et sur le pouvoir d’achat des Français! »»
Sur cent euros dépensés dans la nourriture par les Français, seuls sept reviennent aux agriculteurs. Et encore une fois, cette partie continue de diminuer, tandis que celle des fabricants augmente de plus en plus. Cela crée des situations dramatiques dans les fermes et affaiblit tout notre modèle économique.
«Abus de distribution importants»
Au cours de cet événement, les agriculteurs ont généralement dénoncé «les abus d’une grande distribution». «Comme des surmarches sur les produits biologiques. Lorsque vous savez qu’un producteur de lait biologique est payé pour un producteur de lait aussi conventionnel… Bien que le lait biologique soit vendu plus cher en magasin, «ennuye le porte-parole de l’Union.
«Nous voulions également alerter les produits qui viennent de Accords d’échange libre Et qui créent une concurrence déloyale sur le marché européen », ajoute Marie Ortega. «Les produits avec des prix moins chers et nous contenant des produits interdits… il n’est pas possible pour les agriculteurs de tenir! »»
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