En vertu de la nouvelle réglementation adoptée par la Fédération Internationale de l’Automobile, les pilotes de Formule 1 pourraient être suspendus ou perdre des points de championnat s’ils utilisent des grossièretés ou expriment des opinions politiques.
Cette situation pourrait envenimer les relations entre la série et les pilotes, qui avaient déjà critiqué la FIA l’an dernier après que Max Verstappen et Charles Leclerc aient été sanctionnés pour blasphème lors de conférences de presse de l’organisation qui supervise les courses automobiles de la planète.
Ces mesures, publiées mercredi par la FIA, relèvent de la rubrique des « fautes professionnelles », qui comprennent les propos grossiers, les agressions physiques ainsi que les gestes pouvant entraîner des « blessures psychologiques » et porter atteinte à la crédibilité de la FIA ou de la FIA. la course automobile en général.
Des sanctions similaires seront imposées pour « les commentaires ou opinions politiques, religieux ou personnels qui pourraient contrevenir à la politique de neutralité à laquelle adhère la FIA », sauf autorisation écrite préalable.
-Ces nouvelles règles doivent servir de lignes directrices « pour soutenir les commissaires » qui doivent imposer des sanctions et des amendes à partir de 40 000 euros (59 940 dollars) en cas de première infraction d’un conducteur. Les amendes habituelles commencent à 10 000 euros (14 980 dollars), mais celles imposées aux pilotes de F1 sont quatre fois plus élevées.
Les amendes doubleront en cas de récidive et seront accompagnées d’une suspension d’un mois. Une troisième infraction dans un délai de deux ans entraînerait une amende de 120 000 euros (179 810 dollars) pour un pilote de F1, une suspension d’un mois et la perte d’un nombre indéterminé de points de classement. .
En cas de « commentaires ou opinions politiques, religieux ou personnels qui pourraient contrevenir à la politique de neutralité à laquelle adhère la FIA », la FIA précise que les commissaires sportifs doivent exiger du pilote fautif « des excuses publiques ainsi qu’un rétractation officielle ».