Par
Sébastien Béthune
Publié le
22 janvier 2025 à 18h11
; mis à jour le 22 janvier 2025 à 18h29
Une villa, avec une vue imprenable sur le canal des Sables-d’Olonne, est inhabitée. Il est situé rue Jean-Huguetdans le quartier prisé de la Chaume.
Mais il reste vide et semble destiné à le rester encore longtemps. Ces autocollants, « ni louables ni achetables depuis 2019 » suscitent en tout cas des interrogations chez de nombreux internautes sur les réseaux sociaux.
Des garde-corps non conformes ?
Tout commence en 2017l’année où Isabelle Catteau achète un terrain, rue Jean-Huguet, avec son associé. Isabelle Catteau est promoteur et a construit 32 autres maisons dans ce lotissement.
Ce sont ses parents qui devaient vivre dans cette maison au bord de la mer. Mais tout ne se passera pas comme prévu.
Un litige avec le constructeur immobilier vient arrêter complètement la construction de la maison.
« Ce sont les garde-corps qui posent problème. Ce sont des garde-corps de piscine en verre, non conformes »
Mais il y a encore plus important selon l’avocat : « La méthode de construction du toit-terrasse a été modifiée. » En effet, « le poids autorisé par m2 a également été modifié. On est passé de 1 000 kg par m2 à 100 kg par m2 », poursuit-il.
-Enfin, toujours concernant ce toit terrasse, aucune isolation n’a été réalisée selon l’avocat.
“Aujourd’hui, la maison est complètement moisie à l’intérieur”
La propriétaire Isabelle Catteau a décidé d’installer ces vignettes « ni louables ni achetables » en avril 2023, date de l’expertise.
A quoi ressemble le reste ?
Depuis 2019, les deux parties impliquées ne parviennent pas à trouver un accord sur ce différend. La situation est complètement bloquée et tout doit être réglé au tribunal.
Cette affaire, qui dure déjà depuis plus de cinq ans, ne semble pas toucher à son terme…
Contacté, le promoteur immobilier n’a pas souhaité répondre à nos demandes.
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