Le marathon caritatif « Stream pour l’humanité »qui a mobilisé pendant trois jours les stars du web sur Twitch, a récolté plus de 3,4 millions d’euros de dons au profit de Médecins sans frontières, ont indiqué dimanche 19 janvier les organisateurs.
Avec “plus de 26 streamers unis pour la paix”la première édition de cette collecte a réuni sur la plateforme de diffusion en direct de grands noms du Web français comme Squeezie, le deuxième YouTubeur de France (19,3 millions d’abonnés sur YouTube), et Inoxtag (dont le documentaire « Kaizen » était la vidéo la plus vue en 2024 sur YouTube en France).
Le but : « aider les familles victimes des conflits armés »avec un soutien particulier apporté à « Palestine, Congo, Soudan et Liban »selon l’organisation, qui doit restituer les dons à l’ONG Médecins sans frontières.
Initié par le streamer Amine (« Aminematue », 3,1 millions d’abonnés sur Twitch), l’événement s’est déroulé au stade Jean-Bouin de Paris.
Les personnalités du web se lancent des défis et font appel à la générosité de leurs abonnés. Ce marathon caritatif s’est terminé par un match de football.
-“Bravo et merci”
« Bravo et merci à tous ceux qui ont participé sur place ou à domicile à #StreamForHumanity, 3 millions c’est un montant incroyable et ça a été un plaisir de faire partie de tout ça avec les gars ! »a réagi sur X le vidéaste et streamer Hugo Délire.
Les dons restent ouverts même si l’événement est terminé, a indiqué l’organisation dimanche soir sur X.
Avant son lancement, « Stream pour l’humanité » avait été critiquée par certains internautes, qui s’interrogeaient sur l’absence de Mayotte ou de l’Ukraine parmi les bénéficiaires de cette mobilisation. Le streamer Amine s’est défendu en se disant prêt à « refaire les choses dans le futur pour différentes causes ».
Ces dernières années, ces mobilisations en ligne se sont multipliées dans le sillage de ZEvent, un rassemblement de stars d’Internet dont la 8e édition a récolté en septembre plus de 10 millions d’euros pour cinq associations de lutte contre la précarité.