Édouard Philippe juge que les Français ont « une part de responsabilité dans l’indétermination actuelle »

Édouard Philippe juge que les Français ont « une part de responsabilité dans l’indétermination actuelle »
Édouard Philippe juge que les Français ont « une part de responsabilité dans l’indétermination actuelle »

Par HM

Publié
18 janvier à 21h52,

mis à jour 18 janvier à 22h27

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Dans une longue interview accordée à parisienl’ancien premier ministre revient sur l’instabilité politique actuelle. Et juge que les Français y ont participé en ne donnant à « personne la majorité » lors des élections législatives.

À qui la faute ? Quand, au cours d’un long entretien, nos confrères de parisien » demande Édouard Philippe qui est responsable de l’instabilité politique actuelle, l’ancien premier ministre ne mâche pas ses mots. “La décision de dissoudre (l’Assemblée nationale, NDLR) a été une décision désastreuse”a-t-il lâché en visant directement Emmanuel Macron. Mais pour le maire du Havre, il n’est pas le seul coupable : « Nous tous, Français, avons voté (aux élections législatives, NDLR) et n’avons donné la majorité à personne. Admettons donc que nous avons tous une part de responsabilité dans l’indétermination actuelle ».

Résigné, Édouard Philippe semble attendre l’élection présidentielle de 2027, à laquelle il sera candidat. « Ce qui est malheureusement sûr, c’est que rien de massif ne pourra se produire avant la prochaine élection présidentielle »concède-t-il au quotidien francilien. « Et d’ici là, il y a plein de choses à faire pour éviter de faire des bêtises qui rendraient la situation encore plus difficile ». L’ancien Premier ministre ne veut pas “jouer” avec une démission du président Emmanuel Macron. Mais « Quand quelque chose peut arriver, il faut se préparer à tout ».

La dette, Retailleau, l’Algérie, sa maladie…

Édouard Philippe a également tracé les contours de son futur programme. Sur le plan économique, « nous devons réduire la dette et les déficits et en assumer la responsabilité »il assure, notamment « prendre des décisions qui ne sont pas toujours populaires ». L’ancien premier ministre a également choisi de ne pas se prononcer en faveur de la représentation proportionnelle, “qui privilégie la logique partisane plutôt que l’enracinement”. Il partage également son “estimé” pour le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, avec qui il “peut fonctionner”même dans la perspective de 2027.

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Le sujet sur lequel le patron du parti Horizons s’exprime le plus concerne le “Le premier flic de : la relation entre la France et l’Algérie. “Notre relation doit être clarifiée”indique celui qui disait dès 2023 qu’il fallait revenir au traité franco-algérien de 1968. “Quand quelque chose ne va pas en Algérie, la France est toujours accusée d’en être responsable”se lamente-t-il. Pour lui, si l’Algérie ne souhaite pas « construire sincèrement cette confiance et cette proximité » avec la France, “il faut en tirer les conséquences”dans « cesser d’appliquer un traité conçu à une époque qui n’est plus la nôtre ».

Pour terminer sur une note plus légère, Édouard Philippe est revenu avec humour sur sa maladie, l’alopécie, qui lui a fait perdre ses cheveux. “Ce n’est pas rien”il admet. Mais “En juin dernier, elle a commencé à repousser, sans traitement ni opération”il se réjouit. “J’ai l’impression de revivre ma puberté”il rit aussi, avant de conclure : “Je suis revenu d’une manière ou d’une autre parmi les chauves”.

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