Et « un immense soulagement » pour le journaliste, qui craignait d’être mis en examen pour « appropriation et divulgation de secrets de défense nationale », passible de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende. Après trois heures d’audition, vendredi 17 janvier, Ariane Lavrilleux a finalement annoncé, en début d’après-midi, qu’elle avait été placée sous le statut de témoin assisté dans le cadre d’une enquête pour violations du secret. défense, dont les médias sont accusés Divulguer. “C’est une victoire pour la liberté d’informer, car les juges reconnaissent l’intérêt public de nos révélations et l’absence de preuves sérieuses et concordantes”se réjouit Ariane Lavrilleux. “Nous demandons désormais l’abandon total de la procédure”a réagi Thibaut Bruttin, directeur général de l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières.
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Avant d’être convoqué par la justice, le journaliste s’était exprimé lors d’un rassemblement devant le tribunal de Paris, dénonçant une « procédure totalement hallucinante » de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui «déployé les moyens de lutte antiterroriste pour la géolocalisation» depuis son téléphone, le suivait dans ses déplacements professionnels ou privés, et fouillait ses comptes bancaires.
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