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ils réfléchissent à acheter un vélo de motocross sur Leboncoin et se retrouvent face à deux jeunes armés

ils réfléchissent à acheter un vélo de motocross sur Leboncoin et se retrouvent face à deux jeunes armés
ils réfléchissent à acheter un vélo de motocross sur Leboncoin et se retrouvent face à deux jeunes armés

Par

Editorial Essonne

Publié le

16 janvier 2025 à 6h14

« Cette histoire est le reflet d’une jeunesse dont la seule boussole est de gagner « de l’argent à tout prix ». Ce n’est pas l’histoire d’un bon coup mais un vrai coupe-gorge », résumait le procureur de la République lors de ses réquisitions.

3 700 € volés

Le 29 octobre, un couple d’Arras et leur petit garçon arrivent en voiture, rue des Oiseaux, à Draveil. Ils sont venus acheter une motocross après avoir repéré une annonce qui les a tentés sur le site Leboncoin.

Il est 15h25. Deux individus, cagoulés et masqués, apparaissent et les menacer avec un couteau. Ils attrapent le petit garçon de neuf ans, lui mettent un couteau sous la gorge et reçoivent les 3 700 euros qui constituaient le prix fixé pour cette transaction.

Les deux braqueurs s’enfuient et dans la précipitation, l’un d’eux perd le masque chirurgical qui lui couvrait le visage.

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Leur ADN trouvé

Quinze jours plus tard, le 10 novembre, toujours rue des Oiseaux, un père et son fils tomber dans le même piège. Mais l’embuscade se transforme en bagarre. Dans la foule, le père de famille reçoit un coup de couteau à la cuisse et au menton, avant que ses agresseurs ne s’enfuient, sans leur butin cette fois. Au sol, on retrouvera une dreadlock arrachée pendant la lutte.

Suite à ces deux attaques particulièrement violentes, la police judiciaire mène son enquête. Les résultats des analyses ADN permettent de remonter le sentier de deux jeunes, récemment adultes, qui habitent à Montgeron. Ils sont interpellés puis placés en garde à vue.

L’un d’eux, Cheik S., reconnaît les faits du 29 octobre tandis que son complice présumé, Ricardo D., a avoué l’attentat du 10 novembre et a nié sa participation au premier, même si son téléphone portable se trouvait à 126 mètres du lieu de l’embuscade. En attendant leur procès, Cheik S. a été placé sous contrôle judiciaire tandis que Ricardo D a été incarcéré.

3 ans d’emprisonnement

Ce vendredi 10 janvier, Cheik S. semble presque serein. Avant de s’expliquer devant ses juges, il a discuté tranquillement devant le tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes, le sourire aux lèvres, dans une forme de désinvolture face aux faits graves qui lui sont reprochés. Comme au bar, il semble détaché. Il n’a pas jugé utile de se faire assister par un avocat pour sa défense.

Dans son box, son complice semble paralysé. Il souffre d’un trouble du langage qui l’empêche de s’exprimer. Entre deux bégaiements, il n’a pas réussi à convaincre qu’il n’était pas présent le jour de la première attaque.

Cheik S. évoque l’histoire d’une dette, qu’il aurait contractée auprès d’un trafiquant de drogue de son quartier, pour expliquer son implication dans les faits. Son histoire, tirée par les cheveux, n’a pas réussi à convaincre les juges.

Les deux individus ont été condamnés chacun à 3 ans de prison accompagné d’une peine de deux ans avec sursis. Ils devront également indemniser substantiellement les victimes.

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