Pendant quatre ans dans l’Orne, il a abusé de sa belle-fille devant la télévision

Pendant quatre ans dans l’Orne, il a abusé de sa belle-fille devant la télévision
Pendant quatre ans dans l’Orne, il a abusé de sa belle-fille devant la télévision

Par

Editorial Mortagne-au-Perche

Publié le

14 janvier 2025 à 17h40

Le prévenu de 54 ans, jamais condamné, qui comparait cela 9 janvier 2025 devant le tribunal correctionnel d’Alençon, il est poursuivi pour agression sexuelle sur la fille de sa compagne.

Actes commis à Belforêt-en-Perche (Orne), à ​​proximité Bellêmeentre janvier 2007 et octobre 2009 d’une part et entre octobre 2012 et décembre 2013 d’autre part. Pour les premiers faits, l’adolescente avait moins de quinze ans.

Quels sont ces faits ?

En regardant la série télévisée NCIS, après que la mère se soit couchée, il aurait pris l’habitude d’attirer sa belle fille près de lui, sous prétexte de « câlins » et lui aurait caressé la poitrine, glissant parfois sa main sous ses vêtements.

“Si tu le dis à maman, elle ne t’aimera plus.”

Lorsqu’elle était dans la salle de bain, il lui aurait interdit de verrouiller la porte et viendrait régulièrement la surveiller sous la douche. Enfin, il se serait livré à un chantage assez odieux en disant à sa belle-fille : « Si tu le dis à ta mère, elle ne t’aimera plus. »

Anxiétés

Depuis, cette jeune adulte explique avoir des angoisses et des cauchemars qui perturbent sa vie affective.

Je ne supporte pas d’être retenu.

La belle-fille, au tribunal
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D’autres témoignages faisant état de cris et de manifestations de violences suggèrent la personnalité très perturbée du prévenu.

Un personnage très égocentrique

Le procureur de la République dresse le portrait d’un personnage très égocentrique qui peine à prendre conscience de ses responsabilités. Il essaie de trouver des excuses qui ne convainquent personne.

« Mon père est atteint de la maladie d’Alzheimer et ma mère vit seule », dit-il, comme pour justifier son comportement répréhensible.

Ce n’est qu’après que le représentant du parquet lui a fait remarquer qu’il n’avait pas eu un mot d’excuse pour la jeune femme présente à l’audience qu’il a obtempéré, d’une manière à peine plus convaincante.

Prison ferme requise

Le procureur de la République requiert 4 ans d’emprisonnement dont un an ferme. La défense plaide pour une réduction de peine.

Le dossier est en délibéré 27 février 2025.

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